La jonction des deux moitiés du tablier du viaduc de Millau, a été réalisée vendredi peu après 14 heures au-dessus du Tarn par les ouvriers du groupe Eiffage, constructeur du plus haut pont du monde.
Les ouvriers ont pu se serrer la main et boire le champagne alors que les deux parties du tablier étaient encore distantes de 15 centimètres a constaté un journaliste de l'AFP.
Un vide de 26 millimètres va subsister pendant une dizaine de jours entre les deux parties du viaduc, le temps de procéder au "clavage" de l'ouvrage.
La visite du premier ministre Jean-Pierre Raffarin était attendue vendredi après-midi sur le site.
Les deux parties seront alors réunies par des pièces métalliques, et feront l'objet d'un gros travail de soudure.
Une fois réunis les tabliers nord et sud, ce couloir de 2.460 m d'acier suspendu à 268 m au dessus de la rivière Tarn devra encore être recouvert de bitume et il faudra relever les 5 pylônes restant qui vont s'élever au dessus des piles et mettre en place les haubans.
Alors que l'accident de Roissy est encore dans toutes les têtes, la sérénité semble régner sur le chantier du viaduc. Depuis le début des travaux, Eiffage s’est attaché à privilégier toutes les questions de sécurité. Chaque lançage suit par exemple un protocole bien établi.
Le mouvement est réglé par informatique. Un ordinateur veille à la parfaite synchronisation des six vérins hydrauliques, soulève le tablier, puis le pousse à la vitesse de 5 m/h.
"L’autorisation de lançage est conditionnée à la fourniture des document relatifs aux contrôle que nous avons réalisés et à l’approbation des mesures d’arrêt accidentel à appliquer en cas de problème" explique Jean-Pierre Gerner, directeur des travaux pour Eiffel. "Nous devons pouvoir à tous moment mettre l’ouvrage en sécurité ajoute-t-il".
Par ailleurs, rien de peut démarrer si Météo France ne garantit pas trois jours consécutif d’un niveau de vent correct.
Le viaduc de Millau, qui assurera la continuité de l'A-75 (Clermont-Ferrand/Béziers) entre le Causse rouge et le Larzac, aura alors son allure définitive avec son point culminant figé dans les airs à 343 m, soit 19 m de plus que la tour Eiffel. Il devrait être mis en service le 17 décembre 2004.
Un vide de 26 millimètres va subsister pendant une dizaine de jours entre les deux parties du viaduc, le temps de procéder au "clavage" de l'ouvrage.
La visite du premier ministre Jean-Pierre Raffarin était attendue vendredi après-midi sur le site.
Les deux parties seront alors réunies par des pièces métalliques, et feront l'objet d'un gros travail de soudure.
Une fois réunis les tabliers nord et sud, ce couloir de 2.460 m d'acier suspendu à 268 m au dessus de la rivière Tarn devra encore être recouvert de bitume et il faudra relever les 5 pylônes restant qui vont s'élever au dessus des piles et mettre en place les haubans.
Alors que l'accident de Roissy est encore dans toutes les têtes, la sérénité semble régner sur le chantier du viaduc. Depuis le début des travaux, Eiffage s’est attaché à privilégier toutes les questions de sécurité. Chaque lançage suit par exemple un protocole bien établi.
Le mouvement est réglé par informatique. Un ordinateur veille à la parfaite synchronisation des six vérins hydrauliques, soulève le tablier, puis le pousse à la vitesse de 5 m/h.
"L’autorisation de lançage est conditionnée à la fourniture des document relatifs aux contrôle que nous avons réalisés et à l’approbation des mesures d’arrêt accidentel à appliquer en cas de problème" explique Jean-Pierre Gerner, directeur des travaux pour Eiffel. "Nous devons pouvoir à tous moment mettre l’ouvrage en sécurité ajoute-t-il".
Par ailleurs, rien de peut démarrer si Météo France ne garantit pas trois jours consécutif d’un niveau de vent correct.
Le viaduc de Millau, qui assurera la continuité de l'A-75 (Clermont-Ferrand/Béziers) entre le Causse rouge et le Larzac, aura alors son allure définitive avec son point culminant figé dans les airs à 343 m, soit 19 m de plus que la tour Eiffel. Il devrait être mis en service le 17 décembre 2004.
