Pourquoi une cabane sur pilotis et une maison se font-elles écho dans un loft à New-York ? Tout simplement pour offrir aux plus curieux une nuit insolite dans la grosse pomme. Une idée du designer Terri Chao qui a dessiné un véritable petit nid douillet en bois dans une usine textile réhabilitée. Découverte.
Ne vous y trompez pas, vous êtes ni au fin fond d'une forêt, ni perché dans un arbre… mais bien dans la jungle new-yorkaise dans un loft au cœur de Brooklyn. Avec ses deux maisons bois à l'intérieur d'un immense appartement, le designer Terri Chao a réussi son coup : dépayser les visiteurs et touristes qui souhaitent dormir dans un lieu original et alternatif.
L'ensemble se niche dans une ancienne fabrique de textile réhabilitée en logement dans un quartier qui est loin d'être central. L'objectif de départ ? Créer de l'intimité dans un loft sans pour autant altérer ses atouts industriels (surface, murs en briques…). «J'aime la qualité de la lumière et l'air que fournit ce genre de site. Cela aurait été honteux d'ériger des murs qui auraient fractionné la pièce, diminué l'éclairage naturel et amputé l'espace de vie», confie l'architecte- designer. A l'instar du principe d'une poupée russe, l'option a été de réaliser des maisons à l'intérieur d'une maison. Les moins téméraires se tourneront vers la structure «cabine» de plain-pied, les autres préfèreront la cabane perchée sur pilotis. Les deux se retrouvant sur un point : des ouvertures vers l'extérieur de manière à profiter du reste de la pièce, mais également de la vue sur le ciel et les rues de la grosse pomme.
Un lieu pour les créatifs
Côté habitat, la cabine héberge un lit, de même pour la maison perchée qui bénéficie également en-dessous d'un espace bureaux. Les deux réalisations disposent d'un petit dressing extérieur. Quant à la ventilation, elle est assurée par les différentes fenêtres évitant ainsi un effet de claustrophobie. Le reste des espaces communs présente une cuisine, un lieu de vie, de détente et de convivialité ainsi qu'une grande table pour partager, manger ou encore travailler. Plus particulièrement à destination des comédiens, musiciens, architectes, designers, gastronomes, ce loft s'impose comme un refuge de la créativité : «Brooklyn, en particulier, fait partie de ces endroits que de nombreux artistes aiment expérimenter», précise Terri Chao.
Enfin, la construction sur-mesure, qui a débuté à l'été 2009, aura nécessité peu de moyens : du bois de charpente standard, du contre plaqué et surtout de la bonne volonté d'amis et voisins. Et le projet n'est pas en fin de vie puisqu'il continue de changer au fil des mois : «Comme je vis dans le loft, j'ai décidé d'y apporter des évolutions, des rénovations ainsi que des améliorations selon le besoins des habitants», note le designer. Alors tentés par l'aventure ? Si oui, il faudra débourser 87 euros pour une personne ou 100 euros pour deux la nuit.
Pour en savoir plus : http://www.airbnb.fr/rooms/205888
Vue générale
A Brooklyn, un loft abrite deux maisons bois dont une surélevée.
Bois
Ancienne usine textile, le logement est vêtu de bois pour son aspect chaleureux. Des traces industrielles ont été conservées dont le mur de façade en briques apparentes.
Cabine
Le projet, mené par le designer Terri Chao, met en scène un maison "cabine".
Vue sur Brooklyn
Espace de convivialité
Les espaces communs du loft sont constitués d'une cuisine, d'une grande table ainsi que de lieu de rencontre.
Echo
Les deux constructions se font face en toute harmonie.
Cabine loft
Donnant sur l'extérieur, la partie sur fenêtre de la maison "cabine" n'est pas fermée.
Cabine de face
Harmonie
Plantes vertes, espaces cosy etc., tout est pensé pour que les convives se sentent à l'aise.
Intérieur cabine
Couchage
A l'intérieur de chaque structure, on trouve un lit.
Vue sur la maison perchée
En face de la maison "cabine", se situe la maison surélevée baptisée "Tree house" par son créateur Terri Chao.
Pilotis
La maison perchée dispose d'une petite échelle. Dessous est aménagé un petit bureau.