Au total, le chantier a mobilisé six personnes : « Je me suis fait aider par des amis, deux à la taille et deux à la pose », précise l'artisan. D'une manière générale, ce dernier n'a rencontré aucune difficulté particulière pour ce projet. À l'exception des délais de livraison qui ont été dépassés par la carrière : « Le site avait beaucoup de travail et de distance pour transporter les pierres jusqu'à Charly-sur-Marne », détaille-t-il. Celles-ci constituant une production traditionnelle très demandée, vendue dans le monde entier, les carriers étaient effectivement sous pression.

 

Pas moins de 800 kg de pierres ont été employées pour le socle, deux tonnes pour l'autel, soit environ 1,5 m3 au total. « Ensuite, l'autre difficulté a été d'arriver à rentrer les pierres car l'église est équipée d'un chauffage au sol donc chaque allée comporte des galeries. » Il a alors fallu recourir à un transpalette, en lieu et place d'un élévateur, puis à un échafaudage traditionnel et un chariot sur roulettes avec palan. Deux jours ont été nécessaires pour la pose du socle, trois pour l'autel.

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