La Tour 42 du quartier de La Darnaise a été démolie en présence de Jean-Louis Borloo. Elle symbolisait l'échec de la politique d'intégration sociale.
Elle faisait 15 étages et avait été construite dans les années 70. Initialement prévue pour faciliter l'intégration et offrir aux plus démunis un cadre de vie agréable, elle, et ses voisines, était devenue le symbole d'un échec. C'est dans ce quartier que vivaient Nizar Sassi et Mourad Benchellali, les deux " français de Guantanamo ". Un chiffre aussi peut rendre compte de ce qu'était la situation avant la destruction : si le taux moyen de vacance des logements à Vénissieux tournait autour de 4%, celui de La Darnaise était de 26,4%, au point que l'on parlait d'une véritable hémorragie de la population.
Alors, ce jeudi 7 novembre, sous les yeux de centaines de badauds, et d'anciens habitants, 180 kilos d'explosif ont rempli leur mission : faire disparaître la tâche qui masquait la plus belle vue qu'offre la colline. " Ce sont des tranches de vie incroyables qui partent en fumée, et en même temps il faut aller de l'avant, reconstruire des bâtiments plus respectueux des équilibres des uns et des autres ", a déclaré le ministre délégué à la Ville, en présence de Gérard Collomb et d'André Gerin, les maires PS et PCF de Lyon et de Vénissieux.
La démolition, initialement prévue pour le 22 octobre, qui a coûté près d'un million d'euro, avait été précédé en novembre 1999 de celle de la tour 67, remplacée par 37 logements collectifs, et sera suivi en 2004 de celle de la tour 44. L'espace laissé vacant par ces deux démolitions sera utilisé pour la construction de pavillons et de petits immeubles.
En tout, en parallèle de ces déconstructions, entre 110 et 140 logements sont prévus, de même que la réhabilitation lourde de huit tours, la rénovation du boulevard Lénine et la recomposition des espaces extérieurs.
Ce programme associe la Ville, l'OPAC du Grand Lyon, la Communauté urbaine, l'Etat, le département, la Région et la Caisse des dépôts et Consignation et s'étalera jusqu'en 2006.
Alors, ce jeudi 7 novembre, sous les yeux de centaines de badauds, et d'anciens habitants, 180 kilos d'explosif ont rempli leur mission : faire disparaître la tâche qui masquait la plus belle vue qu'offre la colline. " Ce sont des tranches de vie incroyables qui partent en fumée, et en même temps il faut aller de l'avant, reconstruire des bâtiments plus respectueux des équilibres des uns et des autres ", a déclaré le ministre délégué à la Ville, en présence de Gérard Collomb et d'André Gerin, les maires PS et PCF de Lyon et de Vénissieux.
La démolition, initialement prévue pour le 22 octobre, qui a coûté près d'un million d'euro, avait été précédé en novembre 1999 de celle de la tour 67, remplacée par 37 logements collectifs, et sera suivi en 2004 de celle de la tour 44. L'espace laissé vacant par ces deux démolitions sera utilisé pour la construction de pavillons et de petits immeubles.
En tout, en parallèle de ces déconstructions, entre 110 et 140 logements sont prévus, de même que la réhabilitation lourde de huit tours, la rénovation du boulevard Lénine et la recomposition des espaces extérieurs.
Ce programme associe la Ville, l'OPAC du Grand Lyon, la Communauté urbaine, l'Etat, le département, la Région et la Caisse des dépôts et Consignation et s'étalera jusqu'en 2006.
