Deux bulldozers ont entrepris mercredi matin sur ordre de la préfecture la destruction d'une grande partie d'un hôtel-restaurant huppé de Rians (Var), "la Ferme Saint-Hubert", aménagé et agrandi sans autorisation.
Autorisée en 1989 à agrandir un bâtiment de ferme dans la campagne varoise, la propriétaire avait transformé, sans permis de construire correspondant, l'ancienne bâtisse en un hôtel-restaurant prisé et référencé par le comité touristique du Var.
Malgré sa condamnation, devenue définitive en décembre 1998, à remettre les lieux en état, la propriétaire n'a jamais obtempéré, selon la préfecture.
Quelque 428 m2 du bâtiment principal avaient été transformés en hôtel-restaurant, un sous-sol de 177 m2 aménagé en salle de restaurant et de spectacle et 377 m2 de constructions annexes, dont une piscine, créés sur le site, a précisé la préfecture. Ce sont ces 377 m2 qui vont être rasés. Les travaux devraient prendre plusieurs jours, a indiqué la préfecture.
L'action menée mercredi "s'inscrit dans une politique affichée par l'Etat (...) de faire appliquer avec rigueur les décisions de justice en matière d'urbanisme, sur le littoral comme à l'intérieur des terres", a expliqué la préfecture dans un communiqué.
Depuis son arrivée en juin 1999 dans ce département touristique à forte pression immobilière, le préfet Daniel Canepa a fait procéder à la destruction de douze constructions illicites en zone naturelle ou sur le littoral.
Malgré sa condamnation, devenue définitive en décembre 1998, à remettre les lieux en état, la propriétaire n'a jamais obtempéré, selon la préfecture.
Quelque 428 m2 du bâtiment principal avaient été transformés en hôtel-restaurant, un sous-sol de 177 m2 aménagé en salle de restaurant et de spectacle et 377 m2 de constructions annexes, dont une piscine, créés sur le site, a précisé la préfecture. Ce sont ces 377 m2 qui vont être rasés. Les travaux devraient prendre plusieurs jours, a indiqué la préfecture.
L'action menée mercredi "s'inscrit dans une politique affichée par l'Etat (...) de faire appliquer avec rigueur les décisions de justice en matière d'urbanisme, sur le littoral comme à l'intérieur des terres", a expliqué la préfecture dans un communiqué.
Depuis son arrivée en juin 1999 dans ce département touristique à forte pression immobilière, le préfet Daniel Canepa a fait procéder à la destruction de douze constructions illicites en zone naturelle ou sur le littoral.
