La statue du gourou Gibert Bourdin, érigée à Castellane (Alpes-de-Haute-Provence) sans permis de construire, a été dynamitée par une équipe de spécialistes sous la surveillance de quelque 80 soldats et gendarmes.
Pour beaucoup, et notamment les professionnels chargés de sa destruction, la taille de la statue représentant le gourou de la secte du Mandarom a été une surprise. ''Elle est plus importante que prévu, notamment la structure bétonnée et ferraillée'', a déclaré le préfet des Alpes-de-Haute-Provence Bernard Lemaire.
Selon les experts qui ont pu l'examiner pour la première fois, avec ces 36 mètres de haut, la statue pèserait entre 1.100 et 1.200 tonnes. Pour détruire ce monument illégal, ces derniers ont affaiblis trois côtés de sa base. Ainsi, au moment du dynamitage le dernier côté du monument a basculé.
Ce travail a été particulièrement difficile en raison du manque d'information. Les entreprises - CEBTP Démolition (Bet de Marseille), SMD (Aubagne) et Nobel Explosifs (Paris) - ont été retenues dans le cadre d'un marché négocié ultra-confidentiel et sont arrivées sur le chantier au dernier moment.
Selon le préfet cité par l'agence AP, le coût total de la démolition de la statue ''sera inférieur à un million de francs". Une facture qui sera acquittée dans un premier temps par l'Etat qui se retournera ensuite vers les adeptes de la secte.
La construction de la statue avait commencé en 1990 sans autorisation préalable ni permis de construire. Ce n'est qu'en 1993 que le procureur de la République de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) avait relevé diverses infractions au code de l'urbanisme. Après une série d'imbroglios judiciaires, le tribunal des référés a finalement ordonné le 6 juillet dernier la destruction de la statue par les services publics avant le 15 septembre.
Selon les experts qui ont pu l'examiner pour la première fois, avec ces 36 mètres de haut, la statue pèserait entre 1.100 et 1.200 tonnes. Pour détruire ce monument illégal, ces derniers ont affaiblis trois côtés de sa base. Ainsi, au moment du dynamitage le dernier côté du monument a basculé.
Ce travail a été particulièrement difficile en raison du manque d'information. Les entreprises - CEBTP Démolition (Bet de Marseille), SMD (Aubagne) et Nobel Explosifs (Paris) - ont été retenues dans le cadre d'un marché négocié ultra-confidentiel et sont arrivées sur le chantier au dernier moment.
Selon le préfet cité par l'agence AP, le coût total de la démolition de la statue ''sera inférieur à un million de francs". Une facture qui sera acquittée dans un premier temps par l'Etat qui se retournera ensuite vers les adeptes de la secte.
La construction de la statue avait commencé en 1990 sans autorisation préalable ni permis de construire. Ce n'est qu'en 1993 que le procureur de la République de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) avait relevé diverses infractions au code de l'urbanisme. Après une série d'imbroglios judiciaires, le tribunal des référés a finalement ordonné le 6 juillet dernier la destruction de la statue par les services publics avant le 15 septembre.
