Afin d’activer les travaux de désamiantage de la Tour Montparnasse à Paris, un nouvel ascenseur a été installé sur la façade sud de l’immeuble. Objectif : éradiquer toutes traces d’amiante d’ici à fin 2009. Le point sur un chantier exceptionnel.
«Il y a un réel engagement des co-propriétaires dans le désamiantage de la Tour Montparnasse. Nous mutualisons nos moyens, notre sérieux, la transparence pour aller vite dans un intérêt de santé publique», a déclaré Jacques Hornez, nouveau président du conseil syndical principal de l’ensemble immobilier Tour Maine-Montparnasse lors d’une conférence de presse qui s’est déroulé lundi matin.
En effet, le chantier de désamiantage vient d’entrer dans une phase importante avec la mise en service d’ascenseurs sur la façade sud de la Tour, côté gare. Ils vont permettre d’accélérer les travaux sans perturber les occupants. D’une capacité de 3,2 tonnes, ils serviront à évacuer les gravats et les déchets.
D’ici la fin de l’année, 27 étages seront nettoyés et modernisés. Il restera alors 7 étages classés niveau 3 c'est-à-dire à haut risque, à traiter d’ici à 2009, date à laquelle, on estime qu’il y aura encore 20% de traces d’amiante mais à faible concentration.
Un curage total
Mais avant d’attaquer le désamiantage, il faut passer par le confinement du chantier, c'est-à-dire assurer l’isolement et l’étanchéité des zones. Et après les travaux de désamiantage, il faut penser à la rénovation puisque «les pièces sont rendues curées en béton brut», indique Xavier Lorenzo, directeur opérationnel du site.
Pendant la durée du chantier, la qualité de l’air sera contrôlée de façon quasi permanente avec près de 1.000 mesures annuelles, soit près de 3 par jour en moyenne. Concernant la sécurité, la Tour est équipée de systèmes de filtres pour empêcher les poussières d’amiante, les bactéries et les moisissures.
«Redonner ses lettres de noblesse à la Tour»
Quant à l’avenir des déchets, ils seront détruits par inertage c'est-à-dire chauffer à la lampe plasma de 1.600 ° C. Ce procédé, plus coûteux que l’enfouissement classique, se distingue grâce à ses qualités environnementales.
A noter qu’une enveloppe de 110 millions d’euros a été débloquée pour les travaux des parties communes. Pour ce qui est des espaces privatifs, la charge financière revient aux copropriétaires, ce qui représente environ 800.000 euros par étage pour le désamiantage, à raison de 70 tonnes de déchets par étage de 1.700 m2, soit environ 2 millions d’euros au total avec la rénovation. «Notre objectif est de redonner à cette Tour toutes ses lettres de noblesse», conclut Jacques Hornez, nouveau président du conseil syndical principal de l’ensemble immobilier Tour Maine-Montparnasse.
En effet, le chantier de désamiantage vient d’entrer dans une phase importante avec la mise en service d’ascenseurs sur la façade sud de la Tour, côté gare. Ils vont permettre d’accélérer les travaux sans perturber les occupants. D’une capacité de 3,2 tonnes, ils serviront à évacuer les gravats et les déchets.
D’ici la fin de l’année, 27 étages seront nettoyés et modernisés. Il restera alors 7 étages classés niveau 3 c'est-à-dire à haut risque, à traiter d’ici à 2009, date à laquelle, on estime qu’il y aura encore 20% de traces d’amiante mais à faible concentration.
Un curage total
Mais avant d’attaquer le désamiantage, il faut passer par le confinement du chantier, c'est-à-dire assurer l’isolement et l’étanchéité des zones. Et après les travaux de désamiantage, il faut penser à la rénovation puisque «les pièces sont rendues curées en béton brut», indique Xavier Lorenzo, directeur opérationnel du site.
Pendant la durée du chantier, la qualité de l’air sera contrôlée de façon quasi permanente avec près de 1.000 mesures annuelles, soit près de 3 par jour en moyenne. Concernant la sécurité, la Tour est équipée de systèmes de filtres pour empêcher les poussières d’amiante, les bactéries et les moisissures.
«Redonner ses lettres de noblesse à la Tour»
Quant à l’avenir des déchets, ils seront détruits par inertage c'est-à-dire chauffer à la lampe plasma de 1.600 ° C. Ce procédé, plus coûteux que l’enfouissement classique, se distingue grâce à ses qualités environnementales.
A noter qu’une enveloppe de 110 millions d’euros a été débloquée pour les travaux des parties communes. Pour ce qui est des espaces privatifs, la charge financière revient aux copropriétaires, ce qui représente environ 800.000 euros par étage pour le désamiantage, à raison de 70 tonnes de déchets par étage de 1.700 m2, soit environ 2 millions d’euros au total avec la rénovation. «Notre objectif est de redonner à cette Tour toutes ses lettres de noblesse», conclut Jacques Hornez, nouveau président du conseil syndical principal de l’ensemble immobilier Tour Maine-Montparnasse.
Le nouveau lift extérieur de la Tour Montparnasse
Cet ascenseur va permettre d’évacuer rapidement les déchets amiantifères. La grande dimension des cabines (29 personnes), la capacité de charge utile (3,2 tonnes) et la vitesse d’élévation (59 mètres par minute) en font une solution appropriée pour les opérations de désamiantage. Cette solution logistique est proposée par Alimak Hek qui a notamment travaillé sur la Tour de Taipei à Taiwan haute de 508 mètres.
Cet ascenseur va permettre d’évacuer rapidement les déchets amiantifères. La grande dimension des cabines (29 personnes), la capacité de charge utile (3,2 tonnes) et la vitesse d’élévation (59 mètres par minute) en font une solution appropriée pour les opérations de désamiantage. Cette solution logistique est proposée par Alimak Hek qui a notamment travaillé sur la Tour de Taipei à Taiwan haute de 508 mètres.
