Les taux des prêts du secteur concurrentiel se sont établis à2.42% en moyenne au 4e trimestre 2014, perdant 70 points de base sur un an. Un nouveau souffle pour la primo-accession, puisque les premiers bénéficiaires de cette tendance baissière sont les jeunes ménages, explique le dernier baromètre Crédit Logement/CSA.
La baisse est continue dans le secteur des taux de crédit. Pour preuve, le 4e trimestre 2014 affiche une moyenne de 2.42% (2.48% pour l'accession dans le neuf, 2.43% pour l'accession dans l'ancien). Une diminution qui s'est poursuivie "sous l'effet de la baisse du coût des ressources et de la volonté des banques de soutenir les marchés immobiliers", explique la note de Crédit Logement/CSA.
Et tous les marchés sont concernés. "Si l'on prend pour exemple le marché de l'ancien, alors que la baisse des prix est restée modérée, celle des taux intervenue depuis fin 2011 équivaut à une diminution des prix de 15%", constate Crédit Logement/CSA.
Les jeunes ménages en première ligne
Du côté des durées, au 4e trimestre, elle s'est établie à 211 mois en moyenne (237 mois pour l'accession dans le neuf et 225 mois pour l'accession dans l'ancien). Depuis le printemps 2014, la durée moyenne des prêts accordés s'est allongée de 7 mois, note l'organisme. Premiers bénéficiaires : les jeunes ménages, tandis que le mouvement de dégradation des flux de la primo-accession observée depuis 2011 s'est enrayé.En ce qui concerne la production de crédits, elle a été bonne au mois de décembre 2014, enregistrant un fléchissement au cours du T1 2014, un redressement en été, un traditionnel creux en août, une accélération à l'automne pour finir par faiblir en novembre. Au total, le 4e trimestre 2014 a enregistré une activité meilleure qu'en 2013 à la même époque : +7.5 % pour la production et +1% en nombre de prêts bancaires accordés. Sur un an, la production recule toutefois de 3.8% et de 6.4% en nombre de prêts.
Enfin, la hausse du coût des opérations s'est accélérée en 2014 (+0.9% sur un an). Ainsi le coût relatif reste élevé à 3.77 années de revenus au 4e trimestre 2014 dans un contexte de faible progression des revenus des ménages (+0.5% sur un an). Dans tous les cas, l'on assiste bien à une lente reprise de la primo-accession et à un retour des ménages modestes.
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