Les Etats Généraux proposent des simplifications et clarifications réglementaires, notamment au niveau de la limite de distance entre deux installations d'un même propriétaire ou la révision des modalités actuelles d'évaluation technique des procédés photovoltaïques intégrés aux bâtiments.
Enfin, Loïc de Poix martèle : « Il faut encourager l'offre européenne et française, en mettant en œuvre un dispositif de déclaration d'origine des composants. En mettant en place une garantie de financement OSEO pour les projets réalisés avec du Made in France et en promouvant le label de qualité AQPV. Et il va falloir développer une stratégie collective à l'export, à l'image de ce qui se fait en Allemagne où les industriels pratiquent 'la chasse en meute' ». Les EGS-PV ont chiffré leur plan de déploiement, pour installer les 18 GW supplémentaires d'ici à 2020 : 800 M€/an d'investissements. Faute de quoi, « la France risque de creuser encore un peu plus son déficit en aggravant le déséquilibre de la balance commerciale, d'environ 1,5 Mrd d'euros chaque année, au moment de l'atteinte de la parité réseau et de la généralisation des BEPos ». Un message d'urgence que les organisations professionnelles semblent adresser aux candidats des prochaines élections nationales.