Ainsi, partenaire du comité national olympique et sportif français, le fabricant Tarkett n'a pas été retenu en tant que fournisseur, suite à l'appel d'offres lancé par le comité olympique Londres 2012. Toutefois, ce dernier s'est taillé une belle réputation dans le sport indoor, notamment dans le domaine du basket où ses revêtements de parquet en bois sont sa carte de visite. De manière générale, le fabricant réalise des revêtements de sols polyvalents, sportifs ou extra-sportifs. « En effet, la majorité de notre business est réalisé avec les petites communes. Ça va donc du gymnase sportif au gymnase polyvalent, il faut que le sol s'adapte aux différentes circonstances », note Pascal Linda, chef de marché Sport indoor chez l'industriel. La polyvalence est donc le maître mot de ce marché des revêtements, qu'ils soient PVC ou bois. Pour équiper les salles dédiées aux sports, Tarkett se base sur deux critères : le sport qui y sera pratiqué le plus fréquemment ; la nature du support qui oriente le choix du revêtement. « Ainsi, si le basket est le sport qui domine tout au long de l'année, nous opterons pour du bois. De la même façon, si la salle comporte un chauffage par le sol, nous n'utiliserons pas de parquet », précise le chef de marché.

 

Point d'orgue du savoir-faire de Tarkett, l'Astroballe de Villeurbanne (Lyon), dont le vice-président et actionnaire n'est autre que le joueur de NBA Tony Parker. De passage pour une courte saison dans le club, le « frenchie » aura pu profiter du parquet type NBA conçu par l'industriel. Uniquement dédiée à la pratique du basket, cette salle a bénéficié d'un travail tant technique qu'esthétique pour son sol aux tons clair et wengé, d'une brillance rarement vue en France. « Nous avons travaillé sur la protection du joueur, en veillant à l'aspect amortissant du sol, au rebond de la balle et à la glissance. Nous avons également travaillé sur la durée de vie du parquet, et plus particulièrement sur son esthétique. Au final, nous avons obtenu un rendu NBA, un sol unique et personnalisé, revêtu d'un vernis ultra-brillant développé aux normes sportives et adapté aux projecteurs et aux reflets de toute sorte », explique Pascal Linda. Il aura ainsi fallu un mois et demi pour installer ce revêtement, qui de plus, a été teinté sur place, pour une finition encore plus précise.

 

Acteur central des compétitions sportives, le revêtement de sol n'est plus seulement un simple support mais s'inscrit comme un véritable enjeu technique et commercial pour les fabricants. Rendez-vous à Londres cet été…

actioncl