Pour ce qui est leur "premier hôtel", Cédric Petitdidier et Vincent Prioux ont proposé aux nouveaux propriétaires des lieux, une famille fortunée souhaitant optimiser leur impôt par un investissement hôtelier, de remanier en profondeur l'existant "en déconstruisant les signes d'une architecture dépassée" tout en conservant une grande partie de la structure, par ailleurs saine.
Réinventer le bâtiment sur lui-même et le transformer a permis, d'une part, une meilleure acceptation des travaux de la part du voisinage - car il n'y a pas eu de démolition lourde -, et d'autre part, une économie des ressources, relatent les architectes.
Cette attitude "a garanti la meilleure approche environnementale durant le chantier", estiment également les concepteurs : les ajouts ont été décidés avec précision et parcimonie et "chaque intervention a été pensée avec justesse" afin de débloquer des situations sans générer de production inutile.
"Pour un urbanisme du care", le livre qui appelle à transformer la manière de construire
