L'occupation des maisons, conçues au standard RT 2005, est simulée : éclairage, volets électriques, utilisation de l'eau chaude, tout est programmé ! Elles sont également abondamment instrumentées afin de mesurer les niveaux de confort et de consommation énergétique. Les deux logements reçoivent enfin toutes sortes d'équipements : chaudières à gaz, fioul, hybrides (et peut-être bois pellets pour cet hiver), pompes à chaleur (géo et aérothermiques), chauffages (convecteurs, radiateurs, plancher chauffant, etc.), climatisation (multi-splits, gainables), systèmes de ventilation (simple ou double flux), et tous les dispositifs permettant de les piloter ou de les interfacer.
Des expérimentations riches en enseignements
Uwe Bramkamp, responsable R&D d'Atlantic, raconte : « Cinquante essais sont réalisés par an sur les paires de maison dont des tests de chauffage sur boucle chaude pour vérifier le confort et le rendement de la basse température. Ou des tests de chauffage à effet joule afin de vérifier l'impact des fonctions intelligentes. Nous testons également le rafraîchissement naturel ». De ces expérimentations grandeur nature, la marque tire des enseignements : le plancher chauffant basse température, par exemple, ne serait pas adapté à des maisons construites suivant les recommandations de la RT 2005. D'où un travail sur des émetteurs plus réactifs permettant de conserver l'avantage lié au rendement de la basse température. Atlantic a donc développé un radiateur dynamique, dont le temps de montée en température est rapide et la régulation plus fine, qui combine chauffage à eau et ventilateur électrique (pour la base, alimenté par une PAC) ainsi qu'une façade rayonnante pour plus de réactivité. La marque a également mis au point une chaudière hybride qui utilise l'énergie au moment où elle est la plus efficace.
Du côté des chauffages à effet joule, les appareils munis de détecteurs de présence permettent un gain de l'ordre de 20 à 30 %. Grâce à un système de pilotage intelligent qui évolue et apprend les habitudes des occupants de la maison, des économies sont également possibles. Concernant la ventilation, il apparaît que le gain permis par une double flux à débit constant serait négligeable au regard de sa consommation énergétique. Cependant, une simple flux hygro-B ne garantirait pas un air ambiant de suffisamment bonne qualité. Là encore, la société a tenté de développer une solution en améliorant un système à double flux et le dotant d'échangeur haut rendement, de ventilateurs basse consommation et d'un contrôle des débits en fonction de l'humidité liée à l'occupation.
L'investissement consenti par Atlantic porte donc ses fruits : la marque peut d'un côté développer des réponses adaptées aux problèmes rencontrés dans les habitations modernes et peut également former ses collaborateurs et tous les professionnels à la maintenance de produits toujours plus sophistiqués.
Découvrez en images le centre de formation et le centre de R&D dans les pages suivantes.
