Un peu plus loin, la deuxième transformation importante consistait à réaliser, derrière le garage, une petite extension (24 m2) destinée accueillir la chambre parentale et une salle de bains attenante. La maison est ainsi passée de 100 à 195 m2 habitables.
Fédérer les espaces
Le rez-de-chaussée - la surface de la maison d'origine - devient ainsi un plan libre où les transparences ont été étudiées d'après la fonctionnalité des espaces. Ainsi, les pièces sont délimitées à la fois par un escalier, la verrière et le plan de travail de la cuisine, des éléments entièrement imaginés et conçus par l'architecte. "L'escalier, que je voulais central, fédère l'espace tandis que la verrière de la cuisine permet de la séparer de l'entrée", commente Ariane Romatet. La chambre parentale s'ouvre, quant à elle, discrètement sur la salle-à-manger, en rez-de-jardin.
A l'origine, le sol de la maison était recouvert d'un magnifique carrelage d'époque, typique de la région. "Celui-ci était posé à même le sable, nous avons dû l'enlever pour faire couler une dalle béton et poser l'isolation. Seule une petite surface de ce carrelage a pu être conservée, nous l'avons mise dans les WC, au rez-de-chaussée", raconte l'architecte. De même, quelques radiateurs en fonte, datant du XVIIIe siècle, ont retrouvé toute leur splendeur après un petit rafraîchissement.
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