Pour réduire son empreinte énergétique, l'entreprise a cherché à mettre en place sur son projet de campus des solutions plus sobres. Les toitures des trois bâtiments servent ainsi de centrales solaires, dont la production sert essentiellement à la consommation des ouvrages sur lesquels les panneaux sont installés. Au total, l'équivalent de 400 kWc de panneaux photovoltaïques ont été posés.
Les bâtiments sont aussi alimentés par une boucle d'eau tempérée issue de la géothermie. Après deux ans d'études, une source a été identifiée à 80m de profondeur sous le site. Deux forages et une zone de pompage ont été réalisés pour récupérer cette énergie à la fois "constante, pratique et avec un rendement sur les pompes à chaleur très élevés", explique Jean-François Minebois, chef de projet R&D chez Idec. Un kilomètre de canalisations a dû être également posé pour acheminer l'eau vers les bâtiments. Le tout étant piloté par un système de gestion de l'énergie unique.
Au total, ce sont ainsi 60% des besoins en énergie du campus Idec qui sont couverts par des énergies renouvelables. "Ce qui permet d'économiser 50 à 60 tonnes de CO2 par an".