Une galerie circulaire, marquée par des poteaux hauts de six mètres et soutenue par des portiques en bois, protégée sur l'extérieur par des toiles de saut de trampoline, a été édifiée par l'Ensa Saint-Etienne pour la fédération française de gymnastique. "Les rythmes et les matériaux font référence aux agrès des gymnastes et à la diversité des figures exécutées", présente Maxime Bonnevie. Un ruban de bois massif ondule autour de la scène et sert d'assise. Le sol et le plafond sont, eux, constitués de panneaux de bois réemployés.

 

L'Ensa Lyon, qui a eu la charge du pavillon de la fédération française de danse (pour le breakdance), a conçu une construction "dont la forme (un cube) est déterminée par les mouvements des danseurs", explique Jean-François Perretant, maître de conférences dans cette école. Quatre piliers et un toit caractérisent ce pavillon assemblé avec des pièces de bois, sans vis ni clou. "Grâce à un logiciel adapté, nous avons analysé les mouvements précis de cette pratique sportive pour générer un algorithme rythmant la structure de l'édifice", raconte Julie, une étudiante ayant participé à la conception.

 

 

 

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