Mais il compense cette difficulté - absente de la voie sèche - par des avantages. Le procédé est rapide, adapté aux géométries complexes et points singuliers d'un site existant, et il est relativement propre, ne générant pas d'empoussièrement et n'étant pas toxique. Un critère de choix pour un chantier en site occupé à quelques mètres du public. Le procédé avait déjà été testé à la station Auber (RER A), sur une petite zone test, et dans différents tunnels européens, notamment à Londres (Crossrail) ou dans le métro de Prague. La première phase de l'opération Saint-Michel Notre-Dame, qui concerne 540 m² de galerie inclinée, a débuté au mois de juillet 2015 et se terminera au mois de décembre, pour un budget de 350.000 euros. A terme, l'ensemble des couloirs de liaison, représentant cinq ou six fois cette surface, devrait être traité.
La RATP choisit l'étanchéité projetée pour lutter contre les infiltrations
Grégoire Noble, le 22/09/2015 à 16:23