Mardi, le parquet de Paris a requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de 47 personnes impliquées dans le dossier des marchés publics d'Ile-de-France.
Il revient désormais au juge Armand Riberolles du tribunal de grande instance de Paris de se prononcer sur le renvoi ou non devant le tribunal des personnes mises en examen. Le juge n'est en effet pas tenu de suivre les réquisitions du parquet.
Outre M. Roussin, en tant qu'ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris, l'ex-président du conseil régional (RPR) d'Ile-de-France Michel Giraud, les anciens trésoriers - officiels ou présumés - Louise-Yvonne Casetta (RPR), Jean-Pierre Thomas (PR) et Gérard Peybernes (PS), sont également poursuivis.
L'ancien président du Parti républicain Gérard Longuet est également mis en examen ainsi que l'ancien ministre des Sports Guy Drut.
Les juges en charge de l'affaire depuis juin 1997 ont mis au jour un système d'entente présumé impliquant principalement des entreprises de BTP et trois partis politiques, le RPR, le PS et le PR entre 1989 et 1995.
Au début des années 1990, ces entreprises se voyaient attribuer les marchés de rénovation des lycées de la région, à condition de reverser 2% de leur montant aux partis.
M. Roussin, désigné par plusieurs protagonistes comme un personnage-clé du dossier, est mis en examen depuis décembre 2000 pour "complicité de corruption passive et active". Il a passé quelques jours en détention provisoire dans ce dossier.
De son côté, l'ex-trésorière occulte du RPR Louise-Yvonne Casetta, avait, selon son avocat, affirmé devant le juge que si Jacques Chirac était informé des "dons" de sociétés à son parti, "il n'était par contre pas au courant des affaires de commissions", objet de l'instruction.
C'est également dans cette affaire que les juges d'instruction alors en charge du dossier avaient enquêté sur des voyages effectués par Jacques Chirac et son entourage et procédé, le 11 juillet 2001, à l'audition comme témoin de la fille du chef de l'Etat, Claude Chirac.
Moins d'une semaine plus tard, le 17 juillet, ils avaient rendu une ordonnance d'incompétence, estimant que l'audition de M. Chirac était "nécessaire à la manifestation de la vérité" mais qu'elle se heurtait à une "impossibilité constitutionnelle".
Dans un document de plusieurs pages, ils faisaient également un point détaillé de l'état de leurs investigations.
"De nombreux éléments démontrent que tout ou partie des marchés ont été attribués par les instances régionales en violation des dispositions du code des marchés publics. (...) Les investigations ont démontré que la mise en place et le fonctionnement de ce dispositif se sont accompagnés d'un large système corruptif", expliquaient-il.
Outre M. Roussin, en tant qu'ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris, l'ex-président du conseil régional (RPR) d'Ile-de-France Michel Giraud, les anciens trésoriers - officiels ou présumés - Louise-Yvonne Casetta (RPR), Jean-Pierre Thomas (PR) et Gérard Peybernes (PS), sont également poursuivis.
L'ancien président du Parti républicain Gérard Longuet est également mis en examen ainsi que l'ancien ministre des Sports Guy Drut.
Les juges en charge de l'affaire depuis juin 1997 ont mis au jour un système d'entente présumé impliquant principalement des entreprises de BTP et trois partis politiques, le RPR, le PS et le PR entre 1989 et 1995.
Au début des années 1990, ces entreprises se voyaient attribuer les marchés de rénovation des lycées de la région, à condition de reverser 2% de leur montant aux partis.
M. Roussin, désigné par plusieurs protagonistes comme un personnage-clé du dossier, est mis en examen depuis décembre 2000 pour "complicité de corruption passive et active". Il a passé quelques jours en détention provisoire dans ce dossier.
De son côté, l'ex-trésorière occulte du RPR Louise-Yvonne Casetta, avait, selon son avocat, affirmé devant le juge que si Jacques Chirac était informé des "dons" de sociétés à son parti, "il n'était par contre pas au courant des affaires de commissions", objet de l'instruction.
C'est également dans cette affaire que les juges d'instruction alors en charge du dossier avaient enquêté sur des voyages effectués par Jacques Chirac et son entourage et procédé, le 11 juillet 2001, à l'audition comme témoin de la fille du chef de l'Etat, Claude Chirac.
Moins d'une semaine plus tard, le 17 juillet, ils avaient rendu une ordonnance d'incompétence, estimant que l'audition de M. Chirac était "nécessaire à la manifestation de la vérité" mais qu'elle se heurtait à une "impossibilité constitutionnelle".
Dans un document de plusieurs pages, ils faisaient également un point détaillé de l'état de leurs investigations.
"De nombreux éléments démontrent que tout ou partie des marchés ont été attribués par les instances régionales en violation des dispositions du code des marchés publics. (...) Les investigations ont démontré que la mise en place et le fonctionnement de ce dispositif se sont accompagnés d'un large système corruptif", expliquaient-il.