Dès jeudi, les députés vont pouvoir commencer l'examen du projet de loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine présenté dernièrement par le ministre délégué à la Ville, Jean-Louis Borloo.
"Vous verrez des grues partout", avait lancé le ministre délégué à la Ville, Jean-Louis Borloo, après l'examen de son texte en conseil des ministres, le 18 juin.
Effectivement, ce projet ambitieux prévoit une restructuration en profondeur des quartiers sensibles, avec la démolition de 200.000 logements dégradés, la construction (ou remise sur le marché) de 200.000 logements sociaux et la réhabilitation de 200.000 autres.
Au total, ce programme représente 30 milliards d'euros d'investissements sur cinq ans (2004-2008), l'Etat s'engageant pour sa part à hauteur de 2,5 mds d'euros.
La grosse originalité de ce projet est que son pilotage sera confié à un nouvel établissement public industriel et commercial, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine.
Pour Philippe Pemezec (UMP, Hauts-de-Seine), rapporteur du projet de loi, ce "guichet unique" est "la grande mesure du texte". L'Agence devrait en effet, selon lui, "créer un électrochoc", en permettant de "concentrer les moyens et d'agir très vite".
Ce projet vise également à étendre à l'ensemble du territoire la procédure de la "faillite civile", en vigueur en Alsace-Moselle depuis 1879.
Enfin, le troisième pilier du projet de loi porte sur la relance des zones franches urbaines (ZFU). Il est la concrétisation d'une mesure décidée en janvier, à savoir la création de 41 nouvelles ZFU pour créer ou préserver 100.000 emplois nouveaux dans les quartiers difficiles dans un délai de 5 ans.
Cette liste s'ajoute aux 44 ZFU créées sous le gouvernement Juppé en 1996 et interrompues sous le gouvernement Jospin en 2001, dont la réouverture pour cinq ans a été décidée dans le collectif budgétaire adopté fin 2002.
Effectivement, ce projet ambitieux prévoit une restructuration en profondeur des quartiers sensibles, avec la démolition de 200.000 logements dégradés, la construction (ou remise sur le marché) de 200.000 logements sociaux et la réhabilitation de 200.000 autres.
Au total, ce programme représente 30 milliards d'euros d'investissements sur cinq ans (2004-2008), l'Etat s'engageant pour sa part à hauteur de 2,5 mds d'euros.
La grosse originalité de ce projet est que son pilotage sera confié à un nouvel établissement public industriel et commercial, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine.
Pour Philippe Pemezec (UMP, Hauts-de-Seine), rapporteur du projet de loi, ce "guichet unique" est "la grande mesure du texte". L'Agence devrait en effet, selon lui, "créer un électrochoc", en permettant de "concentrer les moyens et d'agir très vite".
Ce projet vise également à étendre à l'ensemble du territoire la procédure de la "faillite civile", en vigueur en Alsace-Moselle depuis 1879.
Enfin, le troisième pilier du projet de loi porte sur la relance des zones franches urbaines (ZFU). Il est la concrétisation d'une mesure décidée en janvier, à savoir la création de 41 nouvelles ZFU pour créer ou préserver 100.000 emplois nouveaux dans les quartiers difficiles dans un délai de 5 ans.
Cette liste s'ajoute aux 44 ZFU créées sous le gouvernement Juppé en 1996 et interrompues sous le gouvernement Jospin en 2001, dont la réouverture pour cinq ans a été décidée dans le collectif budgétaire adopté fin 2002.