Ces crédits - en très légère baisse (-0,14%) par rapport à 2002 - s'élèvent à 7,292 milliards d'euros. Un budget " réaliste " selon le ministre du Logement Gilles de Robien.

Mercredi 13 novembre, l'Assemblée Nationale a adopté les crédits du Logement pour 2003, la majorité (UMP et UDF) votant pour, l'opposition (PS et PCF) contre.

Gilles de Robien a estimé son budget "réaliste" qui "permet de répondre à la palette des différents besoins de logements".

Ce n'est pas l'avis de la gauche qui a fait part de ses "inquiétudes" et de ses "réserves". Citant la "libération accélérée des prix" et "le développement de la construction privée", Janine Jambu (PCF, Hauts-de-Seine) a estimé que "l'essentiel" des "intentions" du ministre "vont au secteur privé".

Odile Saugues (PS, Puy-de-Dôme) s'est inquiétée de l'avenir de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat (ANAH) et a dénoncé la suppression de la PATS (prime à l'accession très sociale), expérimentée depuis un an.

Gilles de Robien a répondu qu'il avait "bon espoir" que les fonds de l'ANAH seraient abondés, et, relevant que le PATS n'avait atteint que le tiers de son objectif, il a qualifié cette expérience "d'échec".

Le budget du logement prévoit la construction de 54.000 HLM, la réhabilitation de 100.000 logements sociaux et la démolition de 12.000 autres dans le cadre des grands programmes de rénovation des cités en difficulté. Au total, le budget prévoit 300.000 nouveaux logements en 2003.

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