Après plusieurs années de forte activité, le secteur de la construction donne des signes d'essoufflement. Alors que le non résidentiel est en net recul, les perspectives dans le logement, le collectif surtout, ne sont guère brillantes.
Les chiffres publiés mardi par le ministère de l'Equipement sont relativement limpides. Ils accentuent clairement la tendance visible depuis le début de 2002, témoignant d'un recul des mises en chantier et des autorisations de construire.
Sur les trois derniers mois (mars à mai), le nombre de permis accordés a reculé de 1,8% et celui des démarrages de chantier a fléchi de 5,4%. Ces statistiques s'expliquent essentiellement par le repli de la construction de logements collectifs alors que dans le secteur de la maison individuelle (2/3 des constructions de logements en France), la tendance reste plus ou moins étale.
"La catégorie maison individuelle résiste bien alors que le collectif montre clairement des signes de recul", indique Bernard Coloos, économiste à la Fédération Française du Bâtiment (FFB).
Cette atonie dans le collectif illustre l'hésitation persistante des promoteurs de logements sociaux à financer de nouveaux programmes et s'explique également par la hausse du prix du foncier qui freine les achats des promoteurs privés ou sociaux. Par ailleurs, les constructeurs hésitent à se lancer dans de nouveaux programmes avant de vendre totalement ceux qui sont déjà sur le marché, a ajouté M. Coloos interrogé par l'AFP.
Le président de Kaufman et Broad, Guy Nafilyan, souligne que la baisse de l'activité construction dans le collectif est la conséquence de la mise en place de la nouvelle loi sur l'urbanisme qui rallonge les délais d'obtention des permis et encourage les multiples recours de la part des riverains.
L'ensemble des promoteurs se plaint du délai d'obtention d'un permis qui peut parfois prendre un an avant d'être approuvé par toutes les instances administratives.
Pour éviter ce parcours du combattant, certains préfèrent acheter des immeubles existants afin de les louer ou les revendre par appartement, plutôt que de se lancer dans de nouvelles constructions, réduisant d'autant l'activité du secteur. Le groupe immobilier 3F, premier propriétaire de HLM en France a clairement indiqué privilégier les rachats d'immeubles notamment en ville où les terrains sont rares et chers au détriment des nouvelles constructions.
L'essoufflement de la construction se manifeste aussi dans le secteur non résidentiel (bureaux, entrepôts, locaux industriels, usines) où le recul est plus accentué que dans le logement.
Entre mars et mai, les autorisations dans ce domaine ont fléchi de 17,5% et les démarrages de chantier de 26%. Ce secteur est d'autant plus en retrait qu'il avait profité d'une forte progression de son activité ces dernières années, note-t-on au ministère de l'Equipement.
De nombreux investisseurs s'étaient lancés dans la construction de bureaux pour répondre à une forte demande mais aujourd'hui les demandes sont en repli, du fait d'un manque de confiance des entreprises dans l'avenir. Ce recul d'activité plaide aussi pour une modération des loyers après les envolées enregistrées au cours des deux dernières années.
Sur les trois derniers mois (mars à mai), le nombre de permis accordés a reculé de 1,8% et celui des démarrages de chantier a fléchi de 5,4%. Ces statistiques s'expliquent essentiellement par le repli de la construction de logements collectifs alors que dans le secteur de la maison individuelle (2/3 des constructions de logements en France), la tendance reste plus ou moins étale.
"La catégorie maison individuelle résiste bien alors que le collectif montre clairement des signes de recul", indique Bernard Coloos, économiste à la Fédération Française du Bâtiment (FFB).
Cette atonie dans le collectif illustre l'hésitation persistante des promoteurs de logements sociaux à financer de nouveaux programmes et s'explique également par la hausse du prix du foncier qui freine les achats des promoteurs privés ou sociaux. Par ailleurs, les constructeurs hésitent à se lancer dans de nouveaux programmes avant de vendre totalement ceux qui sont déjà sur le marché, a ajouté M. Coloos interrogé par l'AFP.
Le président de Kaufman et Broad, Guy Nafilyan, souligne que la baisse de l'activité construction dans le collectif est la conséquence de la mise en place de la nouvelle loi sur l'urbanisme qui rallonge les délais d'obtention des permis et encourage les multiples recours de la part des riverains.
L'ensemble des promoteurs se plaint du délai d'obtention d'un permis qui peut parfois prendre un an avant d'être approuvé par toutes les instances administratives.
Pour éviter ce parcours du combattant, certains préfèrent acheter des immeubles existants afin de les louer ou les revendre par appartement, plutôt que de se lancer dans de nouvelles constructions, réduisant d'autant l'activité du secteur. Le groupe immobilier 3F, premier propriétaire de HLM en France a clairement indiqué privilégier les rachats d'immeubles notamment en ville où les terrains sont rares et chers au détriment des nouvelles constructions.
L'essoufflement de la construction se manifeste aussi dans le secteur non résidentiel (bureaux, entrepôts, locaux industriels, usines) où le recul est plus accentué que dans le logement.
Entre mars et mai, les autorisations dans ce domaine ont fléchi de 17,5% et les démarrages de chantier de 26%. Ce secteur est d'autant plus en retrait qu'il avait profité d'une forte progression de son activité ces dernières années, note-t-on au ministère de l'Equipement.
De nombreux investisseurs s'étaient lancés dans la construction de bureaux pour répondre à une forte demande mais aujourd'hui les demandes sont en repli, du fait d'un manque de confiance des entreprises dans l'avenir. Ce recul d'activité plaide aussi pour une modération des loyers après les envolées enregistrées au cours des deux dernières années.