On le sait depuis les années 1980 grâce aux recherches menées par la Nasa : les plantes ont un rôle notoire à jouer dans la dépollution de nos intérieurs. De nombreux travaux sont menés sur tous les fronts par les Etats-Unis, lAustralie, lAllemagne et lAngleterre. En France aussi, des associations sattachent à développer des solutions concrètes pour la dépollution de lair par les plantes.
Lenvironnement intérieur, que ce soit le domicile ou le lieu de travail, expose à de nombreux agents polluants, chimiques ou microbiologiques, émis par les équipements, les appareils à combustion et lactivité humaine. Sachant que lon passe 3/4 de son temps à lintérieur des bâtiments, le risque est relativement élevé.
«Le benzène, le formaldéhyde et le monoxyde de carbone sont parmi les plus nocifs», note Damien Cuny, maître de conférences à la faculté de pharmacie de Lille, citant la cigarette comme une des activités humaines ayant une conséquence sur la pollution intérieure. «Le risque est sérieux, poursuit-il, et cela peut même être gravissime dans certains cas, comme lintoxication à loxyde de carbone lorsquun chauffage est défectueux par exemple».
En situation classique, les plantes peuvent participer à la dépollution de lintérieur. En effet, on sait depuis les années 1980 grâce aux recherches menées par la Nasa pour la régénération de lair en station orbitale, que lair dune pièce peut être purifié grâce aux plantes. Le principe est simple, «soit les polluants se fixent sur les feuilles des plantes, soit ils y rentrent et suivent alors le métabolisme de la cellule», poursuit Damien Cuny.
Modèle de dispersion des polluants
Cest ce que le biologiste de formation étudie en partenariat avec le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et lassociation Plantairpur. Depuis 2000, «ce programme de recherche a permis de réaliser un banc d'essai qui doit tester de nouvelles plantes pour avoir un panel de végétaux plus large. Les premiers essais ont été concluants et confirment bien la capacité des plantes à épurer l'air», explique Geneviève Chaudet, paysagiste dintérieur à lorigine du projet.
Des plantes sont ainsi exposées à différents polluants en paramètres contrôlés et de ces expériences devrait naître un modèle de dispersion des polluants. Dici quune solution soit trouvée, les initiateurs du programme Phytair rappellent quaérer son intérieur est une règle élémentaire pour régénérer lair dune pièce. Cela permet en effet de réduire les risques : irritations des muqueuses, problèmes respiratoires ou gastriques.
Plus d'info : www.plantairpur.fr
«Le benzène, le formaldéhyde et le monoxyde de carbone sont parmi les plus nocifs», note Damien Cuny, maître de conférences à la faculté de pharmacie de Lille, citant la cigarette comme une des activités humaines ayant une conséquence sur la pollution intérieure. «Le risque est sérieux, poursuit-il, et cela peut même être gravissime dans certains cas, comme lintoxication à loxyde de carbone lorsquun chauffage est défectueux par exemple».
En situation classique, les plantes peuvent participer à la dépollution de lintérieur. En effet, on sait depuis les années 1980 grâce aux recherches menées par la Nasa pour la régénération de lair en station orbitale, que lair dune pièce peut être purifié grâce aux plantes. Le principe est simple, «soit les polluants se fixent sur les feuilles des plantes, soit ils y rentrent et suivent alors le métabolisme de la cellule», poursuit Damien Cuny.
Modèle de dispersion des polluants
Cest ce que le biologiste de formation étudie en partenariat avec le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et lassociation Plantairpur. Depuis 2000, «ce programme de recherche a permis de réaliser un banc d'essai qui doit tester de nouvelles plantes pour avoir un panel de végétaux plus large. Les premiers essais ont été concluants et confirment bien la capacité des plantes à épurer l'air», explique Geneviève Chaudet, paysagiste dintérieur à lorigine du projet.
Des plantes sont ainsi exposées à différents polluants en paramètres contrôlés et de ces expériences devrait naître un modèle de dispersion des polluants. Dici quune solution soit trouvée, les initiateurs du programme Phytair rappellent quaérer son intérieur est une règle élémentaire pour régénérer lair dune pièce. Cela permet en effet de réduire les risques : irritations des muqueuses, problèmes respiratoires ou gastriques.
Plus d'info : www.plantairpur.fr