Le président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) s’est exprimé pour la première fois concernant le détournement de 10 à 15 millions d’euros des caisses de l’organisation.
Denis Gauthier-Sauvagnac, le président de l’UIMM et numéro 2 du Medef, se serait expliqué lors d’une réunion du bureau du Medef, lundi soir. Il est soupçonné d’avoir retiré entre 10 et 15 millions d’euros en liquide depuis 2000. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la brigade financière il y a deux semaines.
Selon Les Echos, Denis Gauthier-Sauvagnac, qui ne s’était pas encore exprimé sur cette affaire, aurait insisté sur la légalité des opérations mises en causes, sans démentir l’existence de l’argent liquide. Il n’a pas non plus précisé ce qu’était devenus les quelques millions d’euros, invoquant seulement les œuvres sociales de l’UIMM.
Il aurait insisté en revanche sur le fait que l’UIMM était une association relevant de la loi de 1884 sur les syndicats professionnels. Légalement, ces syndicats ne sont aucunement dans l’obligation de tenir une comptabilité générale validée par des commissaires aux comptes. Le président du syndicat a d’ailleurs fait savoir que les documents comptables de l’organisation étaient détruits chaque année.
Cette affaire relance le sujet du financement syndical. Nicolas Sarkozy avait annoncé, le 18 septembre dernier, sa volonté d’engager «la réforme de notre système de relations sociales dès 2008».
Selon Les Echos, Denis Gauthier-Sauvagnac, qui ne s’était pas encore exprimé sur cette affaire, aurait insisté sur la légalité des opérations mises en causes, sans démentir l’existence de l’argent liquide. Il n’a pas non plus précisé ce qu’était devenus les quelques millions d’euros, invoquant seulement les œuvres sociales de l’UIMM.
Il aurait insisté en revanche sur le fait que l’UIMM était une association relevant de la loi de 1884 sur les syndicats professionnels. Légalement, ces syndicats ne sont aucunement dans l’obligation de tenir une comptabilité générale validée par des commissaires aux comptes. Le président du syndicat a d’ailleurs fait savoir que les documents comptables de l’organisation étaient détruits chaque année.
Cette affaire relance le sujet du financement syndical. Nicolas Sarkozy avait annoncé, le 18 septembre dernier, sa volonté d’engager «la réforme de notre système de relations sociales dès 2008».
