Etat, organismes HLM, collectivités et habitants eux-mêmes sont partants pour les démolitions de barres et tours défigurant les quartiers. Reste que selon une enquête de l'Union nationale HLM, les freins sont encore nombreux.
Blocages financiers, projet peu abouti, difficulté de procédure ou relogement des ménages, selon une enquête de l'Union Nationale HLM, les obstacles à la démolition des immeubles HLM vétustes demeurent.
L'Union a fait le point auprès des organismes, en mai, sur leurs projets de démolitions pour 2001-2003 et les perspectives à 10 ans et publie les résultats de son enquête dans le dernier numéro de sa revue Actualités.
Quelque 32.500 logements devraient être détruits en 2001-2003, dont les deux-tiers dans les quartiers les plus difficiles (ciblés par la politique de la ville). Les projets à plus long terme concernent 67.000 autres logements. Au total, ce sont 100.000 logements qui sont susceptibles d'être démolis dans les 10 ans. En 1999, 5.600 logements avaient été détruits et environ 4.000 en 2.000, selon les HLM.
La démolition coûte cher: 130.000 F par logement. Les programmes annoncés par les organismes HLM représentent un coût global de plus d'un milliard de francs par an. Le financement de 60% des projets à court terme n'est pas encore assuré, signale l'Union HLM.
Les deux tiers des projets annoncés pour 2001-2003 se heurtent à des difficultés diverses, un pourcentage qui s'élève à 84% dans les quartiers sensibles. 52% des blocages sont d'ordre financier, selon l'enquête, 27% viennent d'un projet urbain non abouti, mais sur les sites en très grande difficulté (Grands projets de ville), 41% des projets de démolition sont bloqués à cause d'un projet mal ficelé. Viennent ensuite les difficultés de procédure et la question du relogement qui freinent un quart des projets en moyenne.
En revanche, les réticences des partenaires n'interviennent que dans moins de 10% des cas, celles des habitants des logements concernés encore moins (4%).
Un tiers des logements à démolir en 2001-2003 se trouvent dans les régions Ile-de-France (plus de 5.000, 17.000 en 10 ans), Rhône-Alpes (2.700, 14.800 en dix ans) et Nord-Pas-de-Calais (2.800, 6.200 en dix ans). D'autres régions annoncent des chiffres élevés, comme la Lorraine (2.000 et 5.600).
A noter que 30 organismes ont participé à l'enquête, soit 80% du parc HLM et 3 millions de logements
L'Union a fait le point auprès des organismes, en mai, sur leurs projets de démolitions pour 2001-2003 et les perspectives à 10 ans et publie les résultats de son enquête dans le dernier numéro de sa revue Actualités.
Quelque 32.500 logements devraient être détruits en 2001-2003, dont les deux-tiers dans les quartiers les plus difficiles (ciblés par la politique de la ville). Les projets à plus long terme concernent 67.000 autres logements. Au total, ce sont 100.000 logements qui sont susceptibles d'être démolis dans les 10 ans. En 1999, 5.600 logements avaient été détruits et environ 4.000 en 2.000, selon les HLM.
La démolition coûte cher: 130.000 F par logement. Les programmes annoncés par les organismes HLM représentent un coût global de plus d'un milliard de francs par an. Le financement de 60% des projets à court terme n'est pas encore assuré, signale l'Union HLM.
Les deux tiers des projets annoncés pour 2001-2003 se heurtent à des difficultés diverses, un pourcentage qui s'élève à 84% dans les quartiers sensibles. 52% des blocages sont d'ordre financier, selon l'enquête, 27% viennent d'un projet urbain non abouti, mais sur les sites en très grande difficulté (Grands projets de ville), 41% des projets de démolition sont bloqués à cause d'un projet mal ficelé. Viennent ensuite les difficultés de procédure et la question du relogement qui freinent un quart des projets en moyenne.
En revanche, les réticences des partenaires n'interviennent que dans moins de 10% des cas, celles des habitants des logements concernés encore moins (4%).
Un tiers des logements à démolir en 2001-2003 se trouvent dans les régions Ile-de-France (plus de 5.000, 17.000 en 10 ans), Rhône-Alpes (2.700, 14.800 en dix ans) et Nord-Pas-de-Calais (2.800, 6.200 en dix ans). D'autres régions annoncent des chiffres élevés, comme la Lorraine (2.000 et 5.600).
A noter que 30 organismes ont participé à l'enquête, soit 80% du parc HLM et 3 millions de logements