Neuf mois seront donc nécessaires à une équipe d'une dizaine d'ouvriers encadrés par un chef de chantier et un conducteur de travaux. "L'enrobage des aciers était satisfaisant, sauf pour les éléments préfabriqués", rappelle le maître d'œuvre. Un traitement palliatif des désordres a été mis en place, incluant l'application d'un inhibiteur de corrosion. "Trois produits différents ont été testés et c'est celui de Sika qui a été choisi, car sa pénétration était meilleure malgré la présence d'ions chlorure", explique Olivier Lernould. Les fers oxydés présents dans les zones non porteuses ont été découpés et les maçonneries ont été recréées à l'identique, mais à partir de structures en parpaings et accroches inox. De même, les rives de balcons ont été re-coffrées et re-coulées, l'opération de rénovation s'apparentant à une véritable démolition-reconstruction des modénatures. L'architecte rappelle qu'il était impossible de modifier l'aspect extérieur des immeubles.

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