Alors que l'homme d'affaires et plasticien, Thierry Ehrmann, a été sommé de remettre en état sa «demeure du chaos», située près de Lyon, par la cour de cassation, ce dernier a décidé de former un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme.
Thierry Ehrmann, qui a été contraint mardi par la cour de cassation de remettre en l'état d'origine sa «Demeure du Chaos», a décidé de former un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme. «Plus que jamais, Thierry Ehrmann (...) va plaider avec férocité sa cause pour faire valoir et respecter le droit à la liberté d'expression, en formant un recours (...) auprès de la cour européenne des droits de l'Homme contre la France», a-t-il annoncé dans un communiqué de presse. Selon lui, «cette décision porte atteinte à sa liberté d'expression et dans le fait qu'il ne peut pas être soumis à la seule réglementation du droit de l'Urbanisme, l'expression artistique étant un droit national et universel depuis la nuit des temps».
Situé à Saint-Romain-au-Mont-d'Or près de Lyon, la «Demeure du Chaos» est un ancien relais de poste du XVIIe siècle, qui depuis 1999 a été transformé en un symbole apocalyptique, aux murs calcinés et recouverts de portraits de Ben Laden ou encore Fidel Castro.
Situé à Saint-Romain-au-Mont-d'Or près de Lyon, la «Demeure du Chaos» est un ancien relais de poste du XVIIe siècle, qui depuis 1999 a été transformé en un symbole apocalyptique, aux murs calcinés et recouverts de portraits de Ben Laden ou encore Fidel Castro.