Dans le cadre de la journée mondiale de la biodiversité, Lafarge a organisé lundi sur son site de Sandrancourt, dans le Parc Naturel du Vexin, un échange avec des entreprises et associations sensibilisées à la cause de la biodiversité, avec la participation de la ministre de lEcologie et du Développement Durable, Nelly Olin.
Organisée avec les associations Orée, Entreprises pour lEnvironnement, UICN (Union mondiale pour la nature) et AFEP (Association Française des Entreprises Privées), cette journée intitulée «Les entreprises et la biodiversité» a permis notamment de visiter la carrière de Sandrancourt de Lafarge Granulats, au cur du Parc régional naturel du Vexin français, exploitée à travers des programmes de réaménagement coordonnés.
«Sandrancourt est un site pilote pour la biodiversité», a expliqué Pierre de Premare, directeur secteur de Lafarge, chargé de la visite du site. Cest lune des premières carrières dans lesquelles Lafarge teste un Indice de Biodiversité permettant de mesurer scientifiquement lévolution et la qualité écologique du site». Intégré au Parc Naturel et Régional du Vexin Français depuis 1995, le site de Sandrancourt, comprenant deux carrières et une installation de traitement, assure une production annuelle denviron 70.000 tonnes de granulats. Et malgré son importante activité, le site bénéficie dun programme de réaménagement assurant la bonne gestion des espaces exploités avec à terme : un programme de reboisement forestier de plus de 100 ha, un port de plaisance à lIlon de 70 ha, le maintien de prairies sèches et pâturées sur 40 ha, et laménagement dune zone humide sur 30 ha en partenariat avec lAgence des Espaces Verts de la Région Ile de France. «Ces espaces suivis par un comité scientifique font lobjet dinventaires réguliers par les naturalistes», a précisé Pierre de Premare.
Concrètement pour Lafarge, cette démarche biodiversité appliquées à ses carrières représente «un coût compris entre 10% et 15% du coût de revient par tonne de leur exploitation».
La journée se voulait également comme un moment déchange avec les associations et les entreprises impliquées dans des démarches de biodiversité. «Vos entreprises en France font figurent de pionnières dans leur sensibilisation à la cause de la biodiversité» a déclaré lundi, dans le cadre de cette journée, la ministre de lEcologie et du Développement Durable devant les représentants des entreprises Lafarge, Suez, Veolia Environnement, EDF, ASF et Total, venues présenter leur démarche biodiversité aux travers dexemples concrets impliquant la gestion de biodiversité.
«Lorsquune entreprise projette une installation nouvelle sur un site, il est important de penser très en amont au développement durable» a ajouté Nelly Olin.
Pour Suez, par exemple, qui par son activité «influe sur lenvironnement et sur la situation des collaborateurs, des riverains et des populations desservies» a décidé de «développer des actions et un système de reporting sur la responsabilité environnementale et sociale» a déclaré Elizabeth Jaskulke, directrice adjointe Environnement et Innovation de Suez. «La gestion de la biodiversité est une condition nécessaire pour le maintien de la qualité des ressources en eau, pour la gestion dynamique des centres de stockage des déchets et pour la production dénergie à partir de biomasse ou de la force hydro motrice».
La biodiversité est également un enjeu majeur pour Veolia Environnement. «Nous avons une responsabilité particulière dans la maîtrise des impacts environnementaux a expliqué Michel Dutang, directeur de la R&D et de la Technologie de Veolia Environnement. La diversité biologique joue un rôle majeur dans la capacité des écosystèmes à fournir trois grands types de services : lapprovisionnement, la régulation et lenrichissement. Cette capacité doit être préservée pour faciliter lexercice de nos activités et permettre la mise en uvre de procédés plus simples et moins coûteux»
Pour aller au-delà de cette journée et expliquer au plus grand nombre la gestion des milieux naturels et la biodiversité, le ministère de lEcologie et du Développement Durable a conçu une brochure intitulée «La biodiversité, un atout pour vos sites dentreprise», avec la participation du Comité français de lUICN et de lAFEP. «Cette brochure représente un premier pas» commenté Nelly Olin. Et a pour objectif de démontrer, au travers dexemples concrets, que «les sites dactivités ne sont pas que des lieux dimpact négatif sur la biodiversité, même sil convient de rester toujours vigilant, notamment en matière deffluents et de pollutions diffuses»
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«Sandrancourt est un site pilote pour la biodiversité», a expliqué Pierre de Premare, directeur secteur de Lafarge, chargé de la visite du site. Cest lune des premières carrières dans lesquelles Lafarge teste un Indice de Biodiversité permettant de mesurer scientifiquement lévolution et la qualité écologique du site». Intégré au Parc Naturel et Régional du Vexin Français depuis 1995, le site de Sandrancourt, comprenant deux carrières et une installation de traitement, assure une production annuelle denviron 70.000 tonnes de granulats. Et malgré son importante activité, le site bénéficie dun programme de réaménagement assurant la bonne gestion des espaces exploités avec à terme : un programme de reboisement forestier de plus de 100 ha, un port de plaisance à lIlon de 70 ha, le maintien de prairies sèches et pâturées sur 40 ha, et laménagement dune zone humide sur 30 ha en partenariat avec lAgence des Espaces Verts de la Région Ile de France. «Ces espaces suivis par un comité scientifique font lobjet dinventaires réguliers par les naturalistes», a précisé Pierre de Premare.
Concrètement pour Lafarge, cette démarche biodiversité appliquées à ses carrières représente «un coût compris entre 10% et 15% du coût de revient par tonne de leur exploitation».
La journée se voulait également comme un moment déchange avec les associations et les entreprises impliquées dans des démarches de biodiversité. «Vos entreprises en France font figurent de pionnières dans leur sensibilisation à la cause de la biodiversité» a déclaré lundi, dans le cadre de cette journée, la ministre de lEcologie et du Développement Durable devant les représentants des entreprises Lafarge, Suez, Veolia Environnement, EDF, ASF et Total, venues présenter leur démarche biodiversité aux travers dexemples concrets impliquant la gestion de biodiversité.
«Lorsquune entreprise projette une installation nouvelle sur un site, il est important de penser très en amont au développement durable» a ajouté Nelly Olin.
Pour Suez, par exemple, qui par son activité «influe sur lenvironnement et sur la situation des collaborateurs, des riverains et des populations desservies» a décidé de «développer des actions et un système de reporting sur la responsabilité environnementale et sociale» a déclaré Elizabeth Jaskulke, directrice adjointe Environnement et Innovation de Suez. «La gestion de la biodiversité est une condition nécessaire pour le maintien de la qualité des ressources en eau, pour la gestion dynamique des centres de stockage des déchets et pour la production dénergie à partir de biomasse ou de la force hydro motrice».
La biodiversité est également un enjeu majeur pour Veolia Environnement. «Nous avons une responsabilité particulière dans la maîtrise des impacts environnementaux a expliqué Michel Dutang, directeur de la R&D et de la Technologie de Veolia Environnement. La diversité biologique joue un rôle majeur dans la capacité des écosystèmes à fournir trois grands types de services : lapprovisionnement, la régulation et lenrichissement. Cette capacité doit être préservée pour faciliter lexercice de nos activités et permettre la mise en uvre de procédés plus simples et moins coûteux»
Pour aller au-delà de cette journée et expliquer au plus grand nombre la gestion des milieux naturels et la biodiversité, le ministère de lEcologie et du Développement Durable a conçu une brochure intitulée «La biodiversité, un atout pour vos sites dentreprise», avec la participation du Comité français de lUICN et de lAFEP. «Cette brochure représente un premier pas» commenté Nelly Olin. Et a pour objectif de démontrer, au travers dexemples concrets, que «les sites dactivités ne sont pas que des lieux dimpact négatif sur la biodiversité, même sil convient de rester toujours vigilant, notamment en matière deffluents et de pollutions diffuses»
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