C’est du moins l’avis de Bertrand Collomb, président du groupe Lafarge, qui considère que les pays riches doivent se concentrer sur la technologie et l'innovation.
"Notre problème en France, ce n'est pas tellement qu'on va perdre des emplois dans certains secteurs où les coûts de main d'oeuvre sont importants, où c'est de la main d'oeuvre non qualifiée, ça c'est normal", a-t-il déclaré à France Inter.
"Le problème c'est qu'on n'en perde pas, qu'on en gagne, qu'on en développe dans les secteurs où nous avons des avantages", a-t-il poursuivi, interrogé sur le thème de la désindustrialisation de la France.
"Ce qui est inéluctable, c'est que des fabrications à fort contenu de main d'oeuvre non qualifiée (...), ça doit aller se faire aux endroits où il y a une main d'oeuvre pas chère. Mais ce n'est qu'une petite partie de l'industrie, et il y a une toute une partie de l'industrie qui est basée sur de la technologie, des installations très automatisées (...) et là il n'y a pas de fatalité. Cela dépend de la compétitivité", a ajouté Bertrand Collomb.
"Le problème c'est qu'on n'en perde pas, qu'on en gagne, qu'on en développe dans les secteurs où nous avons des avantages", a-t-il poursuivi, interrogé sur le thème de la désindustrialisation de la France.
"Ce qui est inéluctable, c'est que des fabrications à fort contenu de main d'oeuvre non qualifiée (...), ça doit aller se faire aux endroits où il y a une main d'oeuvre pas chère. Mais ce n'est qu'une petite partie de l'industrie, et il y a une toute une partie de l'industrie qui est basée sur de la technologie, des installations très automatisées (...) et là il n'y a pas de fatalité. Cela dépend de la compétitivité", a ajouté Bertrand Collomb.
