Récylum, éco-organisme agréé pour enlever et traiter les lampes usagées, tire le bilan des six premiers mois de mise en application du décret sur les déchets d’équipement électriques et électroniques (DEEE). Résultat : plus de trois millions de lampes collectées et valorisées.

Six mois après la mise en application du décret sur les DEEE, l’éco-organisme Récylum, agréé pour enlever et traiter les lampes usagées, tire un bilan satisfaisant de l’activité de la filière.
Dans un communiqué, Récylum indique que 3 millions de lampes (soit 460 tonnes) ont déjà été collectées, et recyclées à 93%. Au total, 4.527 points de collecte ont rejoint la filière, et plus de 7.600 conteneurs ont été installés pour les équiper. Les points de collectes se situent en majorité chez les distributeurs et dans les collectivités locales.
En outre, des partenariats ont été mis en place avec plusieurs organisations, telles que la Fédération des électriciens et électrotechniciens (FEDELEC) et la Fédération française des installeurs électriciens (FFIE).

Dans la lampe, tout se recycle
La directive DEEE impose de porter, le plus rapidement possible, le taux de collecte des DEEE à 4 kg/an/habitant, soit environ 30 % du gisement.
Le verre est la matière recyclable la plus notable. Il constitue l’essentiel du poids des lampes.
Le mercure, présent en infime quantité, est isolé par distillation. Une fois purifié, il s’utilise comme du mercure neuf. Le recyclage du mercure, toutes origines confondues, assure 40 % des besoins mondiaux de matière première. Les métaux (fer, aluminium, cuivre) sont également réintégrés dans les filières de fabrication. Les poudres fluorescentes recouvrant l’intérieur des tubes et de certaines lampes doivent être enfouies, après extraction du mercure, dans des décharges de classe 1. Certains composants, tels la bakélite et les plastiques, ne sont pas recyclés à ce jour. Ils peuvent cependant faire l’objet d’une valorisation thermique par incinération.

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