Dominique Pajani, auteur d'un ouvrage sur le sujet (voir encadré), nous fournit une définition complète de ce terme : «Technique de cartographie de températures à l'aide de caméras thermiques».
Attention, les températures reçues par la caméra sont des températures apparentes car la caméra reçoit des rayonnements, par conséquent la relation reste lointaine. Une notion qu'il faut distinguer des températures vraies, c'est-à-dire celles qui jouent sur le chaud et le froid. D'ailleurs, plus simplement, on parle de thermographie comme d'une cartographie de déperditions thermiques.
Quel appareil mesure la thermographie ? Il s'agit d'une caméra thermique, un appareil photo numérique spécial. Celui-ci est sensible au rayonnement thermique des objets froids. La caméra fournit alors une image thermique avec une échelle de correspondance en température, c'est le thermogramme.
Un code couleurs
L'image est une représentation spatiale de l'énergie des rayonnements en provenance de la scène observée. L'échelle de valeurs entre un minimum et un maximum d'énergie s'étend sur toute l'image. Le minimum est représenté par le noir et le maximum par le blanc mais pour faciliter l'approche, une palette de couleurs a été déployée. A noter que la plupart du temps, les températures élevées d'un thermogramme correspondent aux couleurs claires ou «chaudes» et inversement pour les températures basses, elles sont illustrées par des couleurs sombres ou «froides».
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Dominique Pajani
Editions Eyrolles
ISBN 978-2-212-13391-2 -
215 pages
Prix de vente : 45 €