D'après la dernière étude du cabinet Altares dévoilée ce mardi, les défaillances d'entreprises au troisième trimestre 2017 passent sous le seuil des 11.000 procédures. Une première depuis 2007.

Le nombre de défaillances d'entreprises continue de refluer au troisième trimestre 2017, passant sous le seuil des 11.000 procédures pour la première fois depuis l'été 2007, signale le 24 octobre 2017, le cabinet Altares. Si des secteurs comme le transport de voyageurs, le conseil en communication et en gestion ou encore la programmation informatique demeurent en difficulté, celui de la construction reprend des couleurs.

 

 

Le gros-œuvre et la construction de maisons individuelles sortent de la zone rouge

 

Sur la période juillet-septembre 2017, la sinistralité des entreprises conserve une tendance à deux chiffres (-10,9%) par rapport au troisième trimestre 2016. "La construction est tirée notamment par le gros-œuvre (-11%) et plus précisément la construction de maisons individuelles (-22 %) ou la maçonne générale (-8%)", détaille le cabinet Altares dans un communiqué. En parallèle, l'amélioration est de l'ordre de - 8% dans le second œuvre et de -11 % dans les travaux publics. Du côté du secteur de l'immobilier, les agences enregistrent un recul de l'ordre de 41 % du nombre de procédures cet été.

 

Avec cette nouvelle baisse sensible du nombre de défaillances d'entreprises sur un trimestre 2017, Thierry Millon, directeur des études chez Altares, souligne que "cette sinistralité reste orientée en forte baisse pour les micro-entreprises, marquées par des défaillances en recul de 6,7% pour les entreprises de moins de trois salariés cet été." Les TPE de 3 à 9 salariés parviennent à stabiliser la sinistralité après avoir enregistré ces derniers trimestres des baisses importantes, par exemple -20 %, il y a un an. A l'inverse, les PME de 20 à 49 salariés ont vu leurs défaillances progresser de 3,7% au troisième trimestre 2017 par rapport au troisième trimestre 2016, après avoir connu "des améliorations rapides sur de nombreux trimestres", indique Altares.

 

 

Enfin, la sinistralité des PME de 50 à 99 salariés s'est stabilisée à un niveau bas, alors que celle des PME de plus de 100 salariés se réduit sensiblement (-23%).

 


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