Selon la société dassurance-crédit Euler Hermes SFAC, les défaillances dentreprises en France ont enregistré une hausse de 5,8% fin septembre, sur un an. Le BTP reste lun des secteurs les plus touchés, représentant 21% du total des dépôts de bilan sur les neufs premiers mois de lannée.
Dans son étude, la SFAC voit la confirmation de sa prévision de 51.000 dépôts de bilan cette année en France. «Cette évolution résulte à la fois de la décélération de la croissance économique limitée à 1,5% en 2005 et de l'effet retardé de la forte progression en 2003 et en 2004 des créations d'entreprises», selon l'assureur-crédit dans un communiqué. «En effet, les entreprises nouvelles sont généralement de très petite taille et ont un taux de défaillance supérieur à la moyenne».
Laugmentation des dépôts de bilan a touché la plupart des secteurs dactivité. En tête, le BTP et le commerce, qui représentent respectivement 21% et 23% des dépôts de bilan, progressent au rythme de 8% sur les neuf premiers mois de 2005. En nombre, le BTP a connu 7.721 défaillances sur les neuf premiers mois de lannée et 10.713 en cumul sur les douze derniers mois.
Recul pour lindustrie et limmobilier
A linverse, lindustrie et limmobilier enregistrent encore un recul des défaillances de respectivement 2,6% et 6,2%. En nombre, lindustrie a connu 3.716 défaillances sur les neufs premiers mois de lannée (963 pour limmobilier) et 5.147 sur les douze derniers mois (1.369 pour limmobilier).
Dans les régions
Sur les quinze régions présentant une hausse de la sinistralité, cinq subissent une augmentation des défaillances supérieures à 10% sur les neuf premiers mois de 2005 : DOM (+51%), Languedoc (+18,9%), Auvergne (+17%), Centre (+17,8%) et Bourgogne (+15,4%). Stable jusquau premier semestre 2005, la tendance est repartie à la hausse dans la région Ile-de-France (+4,6% sur les neuf premiers mois 2005) qui concentre près du quart des défaillances totales.
Pour lensemble de lannée 2005, Euler Hermes SFAC prévoit une hausse des défaillances de 5%, portant le nombre de défaillances à 51.000, niveau record depuis 1998. « Sur ces 5%, environ 2% sexpliquent par le ralentissement conjoncturel et 3% par limpact de la forte progression (12%) des créations dentreprises en 2003 et en 2004 », analyse Philippe Brossard, Directeur de la Recherche dEuler Hermes SFAC.
Vers la stabilité en 2006
La reprise graduelle de la croissance économique en 2006 (+1,9%) et le net ralentissement des créations dentreprises observé au 1er semestre 2005 permettent denvisager «une stabilisation des défaillances lannée prochaine, sous réserve que la nouvelle procédure de sauvegarde, qui devrait entrer en vigueur début 2006, ne soit pas utilisée massivement par les entreprises dès son introduction», conclut Philippe Brossard.
Laugmentation des dépôts de bilan a touché la plupart des secteurs dactivité. En tête, le BTP et le commerce, qui représentent respectivement 21% et 23% des dépôts de bilan, progressent au rythme de 8% sur les neuf premiers mois de 2005. En nombre, le BTP a connu 7.721 défaillances sur les neuf premiers mois de lannée et 10.713 en cumul sur les douze derniers mois.
Recul pour lindustrie et limmobilier
A linverse, lindustrie et limmobilier enregistrent encore un recul des défaillances de respectivement 2,6% et 6,2%. En nombre, lindustrie a connu 3.716 défaillances sur les neufs premiers mois de lannée (963 pour limmobilier) et 5.147 sur les douze derniers mois (1.369 pour limmobilier).
Dans les régions
Sur les quinze régions présentant une hausse de la sinistralité, cinq subissent une augmentation des défaillances supérieures à 10% sur les neuf premiers mois de 2005 : DOM (+51%), Languedoc (+18,9%), Auvergne (+17%), Centre (+17,8%) et Bourgogne (+15,4%). Stable jusquau premier semestre 2005, la tendance est repartie à la hausse dans la région Ile-de-France (+4,6% sur les neuf premiers mois 2005) qui concentre près du quart des défaillances totales.
Pour lensemble de lannée 2005, Euler Hermes SFAC prévoit une hausse des défaillances de 5%, portant le nombre de défaillances à 51.000, niveau record depuis 1998. « Sur ces 5%, environ 2% sexpliquent par le ralentissement conjoncturel et 3% par limpact de la forte progression (12%) des créations dentreprises en 2003 et en 2004 », analyse Philippe Brossard, Directeur de la Recherche dEuler Hermes SFAC.
Vers la stabilité en 2006
La reprise graduelle de la croissance économique en 2006 (+1,9%) et le net ralentissement des créations dentreprises observé au 1er semestre 2005 permettent denvisager «une stabilisation des défaillances lannée prochaine, sous réserve que la nouvelle procédure de sauvegarde, qui devrait entrer en vigueur début 2006, ne soit pas utilisée massivement par les entreprises dès son introduction», conclut Philippe Brossard.