Quelque 55.000 défaillances d'entreprises ont été dénombrées l'an dernier, selon les dernières statistiques du cabinet Altarès. Secteur le plus touché : l'immobilier. Détails.
Spécialiste dans l'information sur les entreprises, le cabinet Altarès vient de publier ses derniers chiffres sur les défaillances d'entreprises. Ainsi, près de 55.000 jugements d'ouvertures de procédure de redressement ou de liquidation judiciaire ont été enregistrées en 2008, soit une hausse de 10.3 % par rapport à l'année précédente, a indiqué le quotidien Les Echos.
SI cette augmentation à deux chiffres semble alarmante, elle n'est toutefois pas au niveau de celle du milieu des années 90, où plus de 61.000 cas de défaillances avaient été enregistrés en 1996, précise le quotidien économique.
SI cette augmentation à deux chiffres semble alarmante, elle n'est toutefois pas au niveau de celle du milieu des années 90, où plus de 61.000 cas de défaillances avaient été enregistrés en 1996, précise le quotidien économique.
En détail, l'on compte 27 entreprises réalisant plus de 50 M€ de chiffre d'affaires (contre 28 en 2008) qui ont fait l'objet d'une procédure de redressement ou de liquidation en 2007. Et parmi les secteurs les plus touchés, l'immobilier a connu la plus forte hausse de défaillances, avec 2.200 cas (+42%). L'industrie n'est pas épargnée non plus, enregistrant un bond de 5%, avec près de 3.500 cas. Les Echos rappellent que ce secteur risque d'être « en première ligne », notamment l'automobile, les biens intermédiaires ou la mécanique.
Bâtiment et artisanat : l'optimisme demeure
Pour le secteur du bâtiment, les mesures gouvernementales en faveur de l'environnement ou de la construction de HLM sont favorablement accueillies, « même si l'on s'inquiète de l'attentisme que pourrait susciter la perspective d'un second plan de relance », précise Les Echos. Ainsi, Didier Ridoret, président de la FFB, a déclaré : « Beaucoup d'entreprises consomment leurs carnets de commandes sans vraiment le reconstituer ». Du côté des artisans, on estime que « ce n'est ni la catastrophe, ni l'euphorie, la situation est étale ». Le président de l'Union professionnelle artisanale (UPA), Pierre Martin, confie au quotidien qu'il « y aura des dégâts cette année, mais rien à voir avec 1975, 1983 ou 1993 ».