Découvrez tous les projets d'Embellir Paris

"Le Bassin" est un projet du parisien Tristan Baraduc qui consiste à peindre un bassin en trompe l'œil sur le site de la rue Coquillière dans le 1er arrondissement de Paris. L'objectif est de mettre en valeur l'architecture et la végétation de la place.

La place d'Alexandrie dans le 2e arrondissement de Paris sera le cadre du projet de Gilles Brusset, "Les trois nuages". L'architecte français propose de remplacer les joints entre les dalles des trois extrémités de la place par de l'inox poli miroir, afin de créer une impression de nuages flottants sur le sol.

Daniel Van der Noon et The Street Society proposent de représenter des lieux emblématiques des "quartiers gays" du monde sous le préau du 95 rue du temple, dans le 3e arrondissement.

Dans le 4e arrondissement de Paris, l'association 6m3 propose d'installer à l'angle de la rue Saint-Martin et de la rue du Cloître Saint-Merri, un bloc de ce volume destiné à accueillir différents événements d'arts contemporain. Particularité, chaque année d'exploitation, le bloc sera construit dans une matière différente.

Paul Loubet était déjà intervenu au Palais de Tokyo. Cette fois-ci, le sculpteur français va installer ses drones stylisés dans l'angle de la rue Pierre Nicole et de la rue Fustel de Coulanges, dans le 5e arrondissement.

Dans le 6e arrondissement de Paris, le Mur du Boulevard Raspail a été choisi par l'architecte Aldric Beckmann pour accueillir une fresque paysagère, inspirée des éléments situés autour du site.

En hommage à l'engagement européen de Simone Veil, Nathalie Junod Ponsard va créer une œuvre lumineuse sur la place de l'Europe Simone Veil, près de la gare Saint-Lazare dans le 8e arrondissement. "Il s'agit de peindre avec des billes de verre et de la lumière pour composer un collier de 31,40 m de circonférence. Alignés sur une ligne circulaire et horizontale, leur intensité augmente et diminue par vagues tout autour du rond-point comme des zéniths", explique l'artiste.

Sur le boulevard de le Chapelle, entre les stations Barbès-Rochechouart et Stalingrad (10e/18e arrondissement), le site du Projet Promenade urbaine va accueillir deux lauréats d'Embellir Paris. Le premier, de l'Institut des cultures d'Islam avec Randa Maroufi consiste à photographier les habitants du quartier afin de les exposer sur le boulevard.

Le second, par le collectif de femmes coloristes, Nacarat Color Design, consiste à habiller une partie du boulevard de la Chapelle d'écrans de couleurs afin de "proposer des variations d'ambiance sans pervertir l'unité du lieu"

L'artiste portugais Vhils a été retenu pour son projet de séries de peintures murales à grande échelle dans l'angle de la rue Ambroise Paré et de la rue Guy Patin, dans le 10e arrondissement. "Scratching the surface" s'inscrit dans le cadre des travaux du quartier autour de l'hôpital Lariboisière.

A la frontière entre le 11e et le 20e arrondissenement, la place Jean Ferrat va accueillir le projet "Le motif est dans le tapis" d'Aam Solleveld avec We want art everywhere. L'artiste néerlandaise a été choisie pour son idée de damier au sol. Les formes géométriques invitent les piétons à déambuler sur un terrain qui ressemblera à un jeu de plateau.

Le mur de l'école Keller, dans le 11e arrondissement, sera le cadre du projet "La ligne blanche" de l'artiste espagnol Escif et du Brillo_y_Sabor studio. Le consortium propose d'y installer une séquence linéaire fragmentée représentant "un combat, une danse et un dialogue".

Dans le 12e arrondissement, la rue Desgrange relie le parc de Bercy à l'Accorhotels Arena. Le projet "Active Bercy", menée par Basco Vazko, Otra Ciudad, Sophie Picoty et 1Week1Project propose une installation artistique au sol pouvant accueillir des activités diverses et permettant de hiérarchiser les flux piétons.

Entre la place d'Italie et la Bibliothèque François Mitterand, dans le 13e arrondissement, deux immeubles du Boulevard Vincent Auriol vont accueillir le projet Afterschool de l'artiste parisien Seth. Son idée est d'installer une représentation d'une petite fille tenant un parapluie en 3D sur le toit terrasse d'un des bâtiments.

Dans la rue résidentielle piétonne Bernard de Ventadour, dans le 14e arrondissement, le collectif Nacarat Color Design souhaite réaliser un mural polychrome en mosaïque de verre rendant hommage à deux artistes : "une ode à la création de Mendini et l'amour du poète Bernard de Ventadour".

Le collectif B3at a été retenu pour requalifier le passage de la porte de Sèvres qui relie le stade Suzanne Lenglen au quartier des frères Voisin, dans le 15e arrondissement. Dans un premier temps, B3at propose de peindre les piliers de pont dans une couleurs vive pour "dissocier visuellement les éléments architectoniques constitutifs du pont". Par la suite, une immense anamorphose monochrome sera installée pour attirer les piétons vers le passage.

Sous le pont Garigliano, dans le 16e arrondissement, l'artiste suédoise Noemi Sjöberg a été retenu pour son projet "Plongeon". L'idée est d'afficher une image pixelisée en noir et blanc qui, grâce à un effet d'optique, représente un plongeur juste au-dessus de la Seine.

Olivier D'Hondt, sous le pseudonyme "Le CyKlop" propose d'investir le passage Saint-Ange dans le 17e arrondissement de redessiner l'espace public existant les couvrant de couleurs, afin de rendre la passage "imaginaire et ludique".

L'impasse de la rue du Pré, dans le 18e arrondissement, accueille des bâtiments des services culturels de la mairie de Paris. L'appel à projets concernant les façades ouest des immeubles A et C a été remporté par l'artiste espagnol, Escif et son "Stay Nude". Il propose une grande peinture murale pour "aborder de manière transversale et poétique des concepts ouverts tels que la liberté, le travail de la terre et notre relation avec la pierre".

Florent Viel, diplômé de l'École Nationale des Beaux-Arts de Paris, a imaginé une sculpture de caméléon pour le croisement entre la rue Dampierre et le quai de la Gironde, dans le 19e arrondissement. Cet angle dispose d'une vue sur le Canal de l'Ourcq et une visibilité depuis le parc de la Villette. "Les quais changeant" se composent de la sculpture chromée sur un réverbère et d'une fresque colorée au sol. Le reflet de la fresque sur le caméléon évoquera la mue de l'animal et évoluera selon le temps ou le passage des riverains.

Sur la place Carmen, dans le 20e arrondissement de Paris, Alain Fleischer va enregistrer quatre étudiants du conservatoire Georges Bizet, situé sur la place, interprétant quelques notes de l'opéra Carmen. Les empreintes sonores enregistrées seront modélisées et présentées verticalement en 3D.