Présenté comme un fleuron architectural, le terminal 2E de Roissy avait été livré dans la douleur. A l'époque, la commission de sécurité avait décalé l'ouverture en raison de deux problèmes techniques mineurs, toutefois sans aucun lien avec l'effondrement du toit.
Ce bâtiment, qui a coûté 750 millions d'euros à ADP, avait été mis en service avec une semaine de retard sur la date prévue car la commission de sécurité n'avait pas donné son agrément le 17 juin. ADP avait alors expliqué qu'un gros luminaire s'était détaché du plafond et s'était écrasé au sol juste au moment de la visite de cette commission d'ingénieur, d'architecte et de pompier.
Depuis l'accident de dimanche, la presse a repris cette anecdote créant une confusion dans l'esprit du public. Selon une source proche de la commission de sécurité citée par l'AFP, "l'effondrement du lampadaire n'a rien à voir avec la décision du 17 juin 2003 de repousser l'ouverture du terminal".
"Pendant la réunion de la commission de sécurité (présidée par le préfet de Seine-Saint-Denis et composée d'un architecte, d'un officier de sapeur-pompier, d'un ingénieur de l'équipement et d'un responsable du laboratoire central de la préfecture de police, ndlr), à aucun moment il n'a été fait place à un doute sur la solidité de la structure du bâtiment" ajoute cette même source.
Selon cette personne, un "système informatique non certifié" et une "liaison téléphonique incomplète dans l'aérogare" ont été les deux raisons invoquées en juin 2003, par la commission de sécurité pour repousser l'ouverture du terminal 2 E.
"La première raison concernait le système informatique de gestion de sécurité de l'aérogare qui n'était pas certifié, c'était gênant", at-elle expliqué.
"La seconde raison a été le fait qu'il manquait des liaisons téléphoniques entre le poste de secours du terminal et les différentes parties de l'aérogare", a ajouté cette source qui a précisé que les certificats pour le système informatique et les lignes téléphoniques avaient été fournis et les lignes installées "dans la semaine qui a suivi cet avis ce qui a ensuite permis l'ouverture du terminal".
Depuis l'accident de dimanche, la presse a repris cette anecdote créant une confusion dans l'esprit du public. Selon une source proche de la commission de sécurité citée par l'AFP, "l'effondrement du lampadaire n'a rien à voir avec la décision du 17 juin 2003 de repousser l'ouverture du terminal".
"Pendant la réunion de la commission de sécurité (présidée par le préfet de Seine-Saint-Denis et composée d'un architecte, d'un officier de sapeur-pompier, d'un ingénieur de l'équipement et d'un responsable du laboratoire central de la préfecture de police, ndlr), à aucun moment il n'a été fait place à un doute sur la solidité de la structure du bâtiment" ajoute cette même source.
Selon cette personne, un "système informatique non certifié" et une "liaison téléphonique incomplète dans l'aérogare" ont été les deux raisons invoquées en juin 2003, par la commission de sécurité pour repousser l'ouverture du terminal 2 E.
"La première raison concernait le système informatique de gestion de sécurité de l'aérogare qui n'était pas certifié, c'était gênant", at-elle expliqué.
"La seconde raison a été le fait qu'il manquait des liaisons téléphoniques entre le poste de secours du terminal et les différentes parties de l'aérogare", a ajouté cette source qui a précisé que les certificats pour le système informatique et les lignes téléphoniques avaient été fournis et les lignes installées "dans la semaine qui a suivi cet avis ce qui a ensuite permis l'ouverture du terminal".