Larchitecte et urbaniste italien sest éteint samedi à Milan à lâge de 85 ans, des suites dune longue maladie. Lan dernier, le Centre Pompidou lui avait consacré une grande rétrospective.
Lexposition «Giancarlo de Carlo, des lieux, des hommes» avait été présentée au printemps 2004 à Beaubourg, suite à lacquisition par le musée national dune série de dessins, de maquettes et desquisses du maître italien.
Né en 1919, Giancarlo de Carlo a été un acteur majeur de la scène architecturale européenne pendant la seconde moitié du XXème siècle. Engagé contre le régime fasciste, sa carrière architecturale a débuté dans les années 50 par une critique radicale du Style international, menée au sein de Team X, un groupe contestateur des CIAM (Congrès internationaux d'architecture moderne).
Durant plus dun demi-siècle, la théorie et la pratique de Giancarlo de Carlo, surtout dans la ville historique dUrbino, ont pris appui sur deux notions-clefs :
- la participation des habitants en amont du projet fondé sur une écoute active qui guide le processus de conception,
- des lectures du territoire (paysages) et du contexte (modes de vie) qui permettent de reconnaître les traces de l'histoire des villes sur lesquelles vont se sédimenter de nouvelles empreintes.
Les transformations engendrées par le projet habilitent le site à susciter de nouveaux comportements et de nouvelles perceptions.
Né en 1919, Giancarlo de Carlo a été un acteur majeur de la scène architecturale européenne pendant la seconde moitié du XXème siècle. Engagé contre le régime fasciste, sa carrière architecturale a débuté dans les années 50 par une critique radicale du Style international, menée au sein de Team X, un groupe contestateur des CIAM (Congrès internationaux d'architecture moderne).
Durant plus dun demi-siècle, la théorie et la pratique de Giancarlo de Carlo, surtout dans la ville historique dUrbino, ont pris appui sur deux notions-clefs :
- la participation des habitants en amont du projet fondé sur une écoute active qui guide le processus de conception,
- des lectures du territoire (paysages) et du contexte (modes de vie) qui permettent de reconnaître les traces de l'histoire des villes sur lesquelles vont se sédimenter de nouvelles empreintes.
Les transformations engendrées par le projet habilitent le site à susciter de nouveaux comportements et de nouvelles perceptions.