L'architecte Pierre Riboulet, Grand prix national d'architecture en 1981, est décédé mardi à Sèvres (Hauts-de-Seine) à 75 ans des suites d'une longue maladie, a annoncé jeudi sa famille.
Né le 20 juillet 1928, diplômé de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts, il avait débuté sa carrière en tant qu'expert de l'Assistance technique française (ministère des Affaires étrangères) au Pakistan.
Le Ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon a immédiatement rendu hommage à l'architecte, saluant son exigence formelle et professionnelle :
" Avec Pierre Riboulet, nous perdons un des architectes les plus importants de notre XXème siècle, un pionnier et un défenseur de ce qu'il nommait la " légitimité des formes " : une exigence née de l'évolution du métier d'architecte qui impose de capter et de traduire les besoins exacts de l'utilisateur."
Cet hommage est aussi la reconnaissance d'une certaine idée de l'architecture, souvent enoncée par Riboulet comme un impératif auxquel ne saurait se dérober l'architecte, en particulier celui qui travaille dans le cadre urbain. Il le répétait encore il y a 3 ans dans une interview :
"Le fonctionnement d'une architecture doit être le plus parfait possible pour que le bâtiment soit viable. C'est particulièrement vrai dans les bâtiments où les contraintes sont fortes, comme dans les hôpitaux par exemple. S'il y a des erreurs fonctionnelles, cela signifie des heures de fatigue pour les gens qui y travaillent, d'allongement de circuit, de gestes malcommodes, d'objets qui ne sont pas à leur place : cela peut être catastrophique." ( Propos cités dans libération du 24 octobre).
Architecte à l'agence Ecochard-Riboulet-Thurnauer de 1955 à 1958, Pierre Riboulet fut l'un des co-fondateurs en 1958, de l'Atelier d'architecture de Montrouge, héritier des idées de Le Corbusier. Il s'y était distingué assez rapidement par son engagement aux côtés de Jean Renaudie et Gérard Thurnauer contre la montée en puissance des industriels du bâtiment dans la France d'après guerre.
L'architecte avait collaboré à la conception du village de vacances au Cap Camarat, la bibliothèque d'enfants de Clamart, les centres d'informatique d'EDF à Issy-les-moulineaux et Orléans, des immeubles d'habitation à Evry.
Architecte en pratique privée depuis 1979, Pierre Riboulet fut notamment membre du Conseil national d'orientation du programme prioritaire de recherche et d'innovation sur l'urbanisme et les technologies de l'habitat (1984) et Conseil du directeur d'Euroméditerranée à Marseille (1996).
Parmi ses bâtiments on peut également citer le conservatoire national de musique d'Evry et la bibliothèque de Paris VIII à Saint-Denis.
Le Ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon a immédiatement rendu hommage à l'architecte, saluant son exigence formelle et professionnelle :
" Avec Pierre Riboulet, nous perdons un des architectes les plus importants de notre XXème siècle, un pionnier et un défenseur de ce qu'il nommait la " légitimité des formes " : une exigence née de l'évolution du métier d'architecte qui impose de capter et de traduire les besoins exacts de l'utilisateur."
Cet hommage est aussi la reconnaissance d'une certaine idée de l'architecture, souvent enoncée par Riboulet comme un impératif auxquel ne saurait se dérober l'architecte, en particulier celui qui travaille dans le cadre urbain. Il le répétait encore il y a 3 ans dans une interview :
"Le fonctionnement d'une architecture doit être le plus parfait possible pour que le bâtiment soit viable. C'est particulièrement vrai dans les bâtiments où les contraintes sont fortes, comme dans les hôpitaux par exemple. S'il y a des erreurs fonctionnelles, cela signifie des heures de fatigue pour les gens qui y travaillent, d'allongement de circuit, de gestes malcommodes, d'objets qui ne sont pas à leur place : cela peut être catastrophique." ( Propos cités dans libération du 24 octobre).
Architecte à l'agence Ecochard-Riboulet-Thurnauer de 1955 à 1958, Pierre Riboulet fut l'un des co-fondateurs en 1958, de l'Atelier d'architecture de Montrouge, héritier des idées de Le Corbusier. Il s'y était distingué assez rapidement par son engagement aux côtés de Jean Renaudie et Gérard Thurnauer contre la montée en puissance des industriels du bâtiment dans la France d'après guerre.
L'architecte avait collaboré à la conception du village de vacances au Cap Camarat, la bibliothèque d'enfants de Clamart, les centres d'informatique d'EDF à Issy-les-moulineaux et Orléans, des immeubles d'habitation à Evry.
Architecte en pratique privée depuis 1979, Pierre Riboulet fut notamment membre du Conseil national d'orientation du programme prioritaire de recherche et d'innovation sur l'urbanisme et les technologies de l'habitat (1984) et Conseil du directeur d'Euroméditerranée à Marseille (1996).
Parmi ses bâtiments on peut également citer le conservatoire national de musique d'Evry et la bibliothèque de Paris VIII à Saint-Denis.