Disciple de Le Corbusier, André Wogenscky, est mort le 5 août dernier dans sa maison de Saint-Rémy-lès-Chevreuse à l'âge de 88 ans.
Né le 3 juin 1916 à Remiremont (Vosges), élève à l'Ecole des Beaux Arts, André Wogenscky fut le disciple et le collaborateur de Le Corbusier, l'un des grands maîtres de l'architecture moderne avec lequel il travailla de 1936 à 1956. Leurs noms restent attachés aux célèbres unités d'habitation de Marseille, Rézè-les-Nantes, Berlin et Briey-en-Forêt.
En 1966, après une période d'enseignement à Bruxelles (1959-1965), André Wogenscky devint architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux. Avec son agence, il signa nombre de réalisations à Paris, notamment les Facultés de Médecine de l'Hôpital Saint-Antoine (1963) et de l'hôpital Necker (1966), ainsi que la préfecture et le palais de justice des Hauts-de-Seine (1968 ; 1973).
Grand Prix d'architecture en 1989, membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1998, André Wogenscky a également marqué le paysage architectural du Liban - Ministère de la défense (1965), construit en collaboration avec Maurice Hindié - et du Japon - Université des arts de Takarazuka (1986-2002).
Pour André Wogenscky, l'architecture ne se définissait pas par la matière qui la composait (pierre, béton) mais par l'organisation de formes dans l'espace. Les proportions, les volumes et les rythmes créés dans l'espace, l'ordre établi, c'est tout cela qui définissait fondamentalement l'architecture.
Le rythme, élément essentiel de son oeuvre, provenait de la juxtaposition de formes diverses dans l'espace, formant une unité qui au-delà des questions fonctionnelles devenait purement esthétique.
La devise d'André Wogenscky : "Voir des hommes avant de s'autoriser à voir des formes architecturales". Ainsi pour lui, être architecte signifiait mettre tout son savoir dans la création, comprendre et se mettre à la place de ceux qui vivront dans cette architecture.
En 1966, après une période d'enseignement à Bruxelles (1959-1965), André Wogenscky devint architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux. Avec son agence, il signa nombre de réalisations à Paris, notamment les Facultés de Médecine de l'Hôpital Saint-Antoine (1963) et de l'hôpital Necker (1966), ainsi que la préfecture et le palais de justice des Hauts-de-Seine (1968 ; 1973).
Grand Prix d'architecture en 1989, membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1998, André Wogenscky a également marqué le paysage architectural du Liban - Ministère de la défense (1965), construit en collaboration avec Maurice Hindié - et du Japon - Université des arts de Takarazuka (1986-2002).
Pour André Wogenscky, l'architecture ne se définissait pas par la matière qui la composait (pierre, béton) mais par l'organisation de formes dans l'espace. Les proportions, les volumes et les rythmes créés dans l'espace, l'ordre établi, c'est tout cela qui définissait fondamentalement l'architecture.
Le rythme, élément essentiel de son oeuvre, provenait de la juxtaposition de formes diverses dans l'espace, formant une unité qui au-delà des questions fonctionnelles devenait purement esthétique.
La devise d'André Wogenscky : "Voir des hommes avant de s'autoriser à voir des formes architecturales". Ainsi pour lui, être architecte signifiait mettre tout son savoir dans la création, comprendre et se mettre à la place de ceux qui vivront dans cette architecture.