Stabilité du prix des logements, progression des offres de locations de bureaux, baisse des permis de construire, fléchissement du nombre de transactions immobilières: après une période de frénésie, l'activité de la contruction et de l'immobilier semble se tasser.
Actuellement qualifiés de stables, les prix pourraient même fléchir, à la suite de trois années de hausse ininterrompue, selon des professionnels.
"Mais nous ne sommes pas dans la même logique que celle qui prévalait à la fin des années 80. Donc pas question de s'attendre à un effondrement du marché", souligne un agent immobilier qui parle plutôt de "saine consolidation".
A la FNAIM, la fédération des agents immobiliers, on présente le ralentissement comme "une pause salutaire", selon les mots de son président Philippe Audras. Il prévoit que dans l'immobilier ancien l'augmentation des prix qui avait été de 10% en 2000, sera réduite de moitié en 2001 (+5%).
Chez les notaires parisiens, on parle de stagnation des prix pour les premiers mois de l'année 2001 et on admet qu'une baisse est envisageable.
D'autant que les événements ne vont pas manquer pour freiner l'activité du secteur, comme le passage à l'euro, les conséquences du ralentissement économique mondial et les élections présidentielles en France.
Sur le marché des bureaux, le tassement de l'activité s'illustre par une augmentation des offres de mètres carrés disponibles à la location, après deux années de quasi pénurie.
Les panneaux "à louer" qui avaient pratiquement disparu des façades d'immeubles commencent à faire leur réapparition mais très timidement et surtout dans les quartiers périphériques des grandes villes.
Parallèlement, la demande, très forte ces dernières années pour la location de nouveaux locaux, fléchit, conséquence directe du ralentissment économique, note le cabinet Auguste Thouard, spécialisé dans l'immobilier d'entreprises.
Comme dans l'immobilier d'habitation, le nombre de transactions sur le marché des bureaux recule. Alors que les prix dans l'habitation stagnent, les tarifs dans le secteur des bureaux ont déjà affiché des baisses. Ces baisses concernent toutefois seulement certains micro-marchés où les prix avaient progressé de manière spectaculaire ces dernières années.
Ainsi dans le quartier central des affaires de Paris (8ème arrondissement), les prix moyens ont déjà fléchi de 6% dans le neuf et de 13% dans l'ancien au cours des premiers mois de 2001.
Dans la construction, la tendance est également à l'essoufflement comme l'illustrent les derniers chiffres du ministère de l'Equipement: entre mars et mai 2001 les mises en chantier et surtout les permis de construire, véritable baromètre de l'évolution de l'activité, ont reculé d'environ 2%.
Dans les entreprises de bâtiment on s'attend également à une année 2001 moins favorable que 2000, avec une production en hausse de 2,6% en volume contre 5,6% l'an dernier.
Enfin les promoteurs-constructeurs notent que les entrepreneurs du bâtiment qui étaient "sous pression" en raison des tempêtes de 1999 et de la forte demande de constructions provoquée par la fin de "l'amortissement Périssol", retrouvent des niveaux raisonnables de prix. Les délais d'attente se sont réduits et les prix des travaux ont cessé de progresser, a souligné un constructeur.
"Mais nous ne sommes pas dans la même logique que celle qui prévalait à la fin des années 80. Donc pas question de s'attendre à un effondrement du marché", souligne un agent immobilier qui parle plutôt de "saine consolidation".
A la FNAIM, la fédération des agents immobiliers, on présente le ralentissement comme "une pause salutaire", selon les mots de son président Philippe Audras. Il prévoit que dans l'immobilier ancien l'augmentation des prix qui avait été de 10% en 2000, sera réduite de moitié en 2001 (+5%).
Chez les notaires parisiens, on parle de stagnation des prix pour les premiers mois de l'année 2001 et on admet qu'une baisse est envisageable.
D'autant que les événements ne vont pas manquer pour freiner l'activité du secteur, comme le passage à l'euro, les conséquences du ralentissement économique mondial et les élections présidentielles en France.
Sur le marché des bureaux, le tassement de l'activité s'illustre par une augmentation des offres de mètres carrés disponibles à la location, après deux années de quasi pénurie.
Les panneaux "à louer" qui avaient pratiquement disparu des façades d'immeubles commencent à faire leur réapparition mais très timidement et surtout dans les quartiers périphériques des grandes villes.
Parallèlement, la demande, très forte ces dernières années pour la location de nouveaux locaux, fléchit, conséquence directe du ralentissment économique, note le cabinet Auguste Thouard, spécialisé dans l'immobilier d'entreprises.
Comme dans l'immobilier d'habitation, le nombre de transactions sur le marché des bureaux recule. Alors que les prix dans l'habitation stagnent, les tarifs dans le secteur des bureaux ont déjà affiché des baisses. Ces baisses concernent toutefois seulement certains micro-marchés où les prix avaient progressé de manière spectaculaire ces dernières années.
Ainsi dans le quartier central des affaires de Paris (8ème arrondissement), les prix moyens ont déjà fléchi de 6% dans le neuf et de 13% dans l'ancien au cours des premiers mois de 2001.
Dans la construction, la tendance est également à l'essoufflement comme l'illustrent les derniers chiffres du ministère de l'Equipement: entre mars et mai 2001 les mises en chantier et surtout les permis de construire, véritable baromètre de l'évolution de l'activité, ont reculé d'environ 2%.
Dans les entreprises de bâtiment on s'attend également à une année 2001 moins favorable que 2000, avec une production en hausse de 2,6% en volume contre 5,6% l'an dernier.
Enfin les promoteurs-constructeurs notent que les entrepreneurs du bâtiment qui étaient "sous pression" en raison des tempêtes de 1999 et de la forte demande de constructions provoquée par la fin de "l'amortissement Périssol", retrouvent des niveaux raisonnables de prix. Les délais d'attente se sont réduits et les prix des travaux ont cessé de progresser, a souligné un constructeur.