La préfecture de police de Paris avait recensé jeudi une soixantaine de squats présumés dangereux sur le plan de la sécurité dans la capitale. Vendredi matin, deux squats ont été évacués.
Deux squats parisiens occupés par des familles d'origine africaine ont été évacués trois jours après les déclarations de Nicolas Sarkozy prônant la fermeture de tous les immeubles insalubres de la capitale.
Ces opérations de police, qui se sont déroulées peu avant 08h00 un jour de rentrée scolaire, ont suscité l'indignation du Parti socialiste et des associations de défense des mal-logés pour qui les autorités «stigmatisent les victimes de la crise du logement». Elles surviennent après deux incendies qui ont coûté la vie à 24 personnes habitant dans des logements insalubres en moins d'une semaine à Paris. Depuis le printemps, une cinquantaine de personnes, en majorité africaines, ont péri dans des incendies d'immeubles anciens. Une vingtaine d'organisations appellent à des manifestations ce week-end pour exiger le relogement des sinistrés avant toute expulsion. Un cortège doit notamment partir samedi après-midi du quai de la Gare à Paris, lieu symbolique des sans-logis depuis les années 90, pour la place du Châtelet.
Vendredi matin, les policiers sont tout d'abord intervenus rue de la Fraternité, dans le XIXe arrondissement, où vivaient une vingtaine de familles, notamment ivoiriennes, comptant au moins trente enfants. Une heure plus tard, des CRS ont pénétré dans un immeuble rue de la Tombe-Issoire, dans le XIVe arrondissement, occupé par 80 personnes dont une douzaine d'enfants. Une grande partie d'entre elles serait sans papiers, selon l'association Droit au logement (DAL).
Mardi, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, avait déclaré que les squats installés dans des immeubles insalubres à Paris devaient tous être fermés. Selon la préfecture de police, on recense une soixantaine de squats présumés dangereux dans la capitale.
Ces opérations de police, qui se sont déroulées peu avant 08h00 un jour de rentrée scolaire, ont suscité l'indignation du Parti socialiste et des associations de défense des mal-logés pour qui les autorités «stigmatisent les victimes de la crise du logement». Elles surviennent après deux incendies qui ont coûté la vie à 24 personnes habitant dans des logements insalubres en moins d'une semaine à Paris. Depuis le printemps, une cinquantaine de personnes, en majorité africaines, ont péri dans des incendies d'immeubles anciens. Une vingtaine d'organisations appellent à des manifestations ce week-end pour exiger le relogement des sinistrés avant toute expulsion. Un cortège doit notamment partir samedi après-midi du quai de la Gare à Paris, lieu symbolique des sans-logis depuis les années 90, pour la place du Châtelet.
Vendredi matin, les policiers sont tout d'abord intervenus rue de la Fraternité, dans le XIXe arrondissement, où vivaient une vingtaine de familles, notamment ivoiriennes, comptant au moins trente enfants. Une heure plus tard, des CRS ont pénétré dans un immeuble rue de la Tombe-Issoire, dans le XIVe arrondissement, occupé par 80 personnes dont une douzaine d'enfants. Une grande partie d'entre elles serait sans papiers, selon l'association Droit au logement (DAL).
Mardi, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, avait déclaré que les squats installés dans des immeubles insalubres à Paris devaient tous être fermés. Selon la préfecture de police, on recense une soixantaine de squats présumés dangereux dans la capitale.