Dans un contexte assez polémique, la commission particulière de débat public mise en place fin juin organise trois réunions en une semaine sur lopportunité de réaliser une liaison autoroutière entre Amiens et la frontière belge.
Tout dabord appelé A1 bis, puis A24, le projet en débat, actuellement identifié sous le nom « liaison autoroutière Amien-Lille-Belgique » (LAALB), porte sur plus de quarante km et 300 millions deuros de coût. Initié en 1991 puis relancé en 1997, il est aujourdhui soumis à un débat public rendu obligatoire par la loi sur les projets dinfrastructure . Trois réunions ouvriront les festivités dans les huit jours qui viennent, tout dabord mardi à Lille, puis vendredi à Arras et lundi prochain à Amiens.
En dépit des différents effets dannonce sur le thème du « redémarrage à zéro» dans le cadre de ces consultations, et de linsistance des autorités sur la nature totalement ouverte des débats, les opposants au projet ont déjà fait connaître leur position quant à la construction de ce nouveau tronçon autoroutier. Pour lheure, il n est pas encore question dun nouveau tracé, mais seulement de débattre de lintérêt pour la région de voir une telle réalisation prendre forme.
Censée désengorger lA1, la LAALB risque, au yeux des opposants, dinciter les gens à prendre encore davantage leur voiture, alors même que, selon eux, lutilité dune nouvelle desserte autoroutière nest pas vraiment démontrée. LA1 supporte un trafic quotidien de 160000 automobiles, bien au delà du seuil de gêne établit à 550000 voitures par jour .
De nombreuses solutions alternatives sont déjà évoquées, comme la création dun ring autour de Lille, qui contournerait l agglomértion, constituant une sorte de pontage pour lA1. Gilles de Robien, ministre de lEquipement et des transports, par ailleurs à lorigine du retour en grâce du projet, aurait pris contact avec les autorités belges en vue dun possible raccordement avec le réseau autoroutier de ce pays.
Les verts, et les élus de lopposition sont pour leur part opposés à la réalisation de tout aménagement autoroutier devant amener des km dautoroute en plus. Ils insistent sur une mise à deux fois deux voies des routes nationales existantes.
Beaucoup de voix se sont également élevées pour se plaindre du caractère inhibant de lA 24 par rapport à dautres projets plus modestes mais non moins utiles, et parfois déjà engagés, à limage de laménagement de la N 41 ou des travaux sur la RN 47.
En dépit des différents effets dannonce sur le thème du « redémarrage à zéro» dans le cadre de ces consultations, et de linsistance des autorités sur la nature totalement ouverte des débats, les opposants au projet ont déjà fait connaître leur position quant à la construction de ce nouveau tronçon autoroutier. Pour lheure, il n est pas encore question dun nouveau tracé, mais seulement de débattre de lintérêt pour la région de voir une telle réalisation prendre forme.
Censée désengorger lA1, la LAALB risque, au yeux des opposants, dinciter les gens à prendre encore davantage leur voiture, alors même que, selon eux, lutilité dune nouvelle desserte autoroutière nest pas vraiment démontrée. LA1 supporte un trafic quotidien de 160000 automobiles, bien au delà du seuil de gêne établit à 550000 voitures par jour .
De nombreuses solutions alternatives sont déjà évoquées, comme la création dun ring autour de Lille, qui contournerait l agglomértion, constituant une sorte de pontage pour lA1. Gilles de Robien, ministre de lEquipement et des transports, par ailleurs à lorigine du retour en grâce du projet, aurait pris contact avec les autorités belges en vue dun possible raccordement avec le réseau autoroutier de ce pays.
Les verts, et les élus de lopposition sont pour leur part opposés à la réalisation de tout aménagement autoroutier devant amener des km dautoroute en plus. Ils insistent sur une mise à deux fois deux voies des routes nationales existantes.
Beaucoup de voix se sont également élevées pour se plaindre du caractère inhibant de lA 24 par rapport à dautres projets plus modestes mais non moins utiles, et parfois déjà engagés, à limage de laménagement de la N 41 ou des travaux sur la RN 47.