Imaginé dans ses moindres détails par l'architecte, l'escalier se révèle être la pierre angulaire de cette réalisation. Aussi, comme l'explique Cyril Rheims, "les marches en éventail ne sont pas uniquement un effet de style. Chacune d'entre elles a son utilité."
En effet, les deux premières marches cachent, par exemple, de larges boîtes, espaces utiles de rangement dans une surface aussi réduite. La troisième marche est une petite niche, accessible depuis la salle de bains. La quatrième et la cinquième marche font, quant à elles, office de penderie, tandis que la sixième sert de placard avec plusieurs étagères. Les suivantes débouchent directement sur la mezzanine et se terminent en éventail afin de créer une sorte de rideau, préservant ainsi l'intimité de la chambre.
L'originalité vient également de la forme : les marches s'avancent progressivement vers le couloir, offrant un espace plus large au sol qu'en hauteur. Une astuce pour pallier la présence du conduit de cheminée. De plus, la mezzanine a été installée à une hauteur suffisante pour permettre l'aménagement de toilettes et de placards supplémentaires, juste en dessous, entre la salle de bains et la cuisine.
Une ergonomie à toute épreuve
Respectant les souhaits du propriétaire, la cuisine a été disposée face au séjour, obligeant ainsi à aménager la salle de bains dans l'entrée du logement. Le chauffe-eau a, quant à lui, été encastré au-dessus de la douche afin de limiter la perte d'espace.
Le souci d'optimisation de Cyril Rheims était tel que l'architecte a été jusqu'à cacher des espaces de rangement dans les marches permettant d'accéder à la fenêtre du séjour. De menus détails par rapport à l'escalier-éventail, mais qui font de cet appartement un logement bien plus fonctionnel qu'auparavant.
Découvrez en pages suivantes les photos de la réalisation avant et après les travaux.
Lieu des travaux : Paris
Superficie logement : 29 m²
Durée des travaux : environ 5 mois
Coût des travaux : environ 1.600 € par m²