Pour mieux s'approprier le bâtiment et lui attribuer une identité plus littéraire, des oeuvres graphiques ont été réalisées un peu partout dans le collège. Une signalétique poétique qui se traduit notamment par des bandes de sécurité retranscrivant des textes en rapport avec les programmes de l'enseignement. Un artiste bordelais spécialisé dans l'art urbain, A-MO, a également peint trois animaux sur les parois en béton du gymnase : le milan royal, le lynx et la belette, "faune locale en voie d'extinction". Une réalisation censée sensibiliser les élèves non seulement à la préservation de l'environnement mais aussi aux pratiques artistiques contemporaines.
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La façade colorée du collège, déjà évoquée, place aussi les usagers comme acteurs d'un "tableau en mouvement", capables de le faire bouger et de le recomposer à l'envi en fonction de la période de l'année et des actions des uns et des autres. Cette réalisation est signée par la plasticienne coloriste Frédérique F. Thomas. Le côté paysager du projet se retrouve jusque dans la cour, grand espace ouvert composé de deux "sous-espaces proposant des ambiances complémentaires" : un espace "actif", centré sur un terrain de basket et des tables de ping-pong, et un espace "calme" dans une zone paysagère "en creux" où se trouvent "deux îles minérales" sur lesquelles les collégiens peuvent s'installer le temps d'une pause. Les arbres plantés dans la cour ont été choisis pour leurs aspects forestier et local : on retrouve ainsi des essences de hêtres et de chênes sessiles.