Sur l'ensemble du quartier Universeine, "nous avons réduit l'empreinte carbone de presque 50% par rapport à des constructions traditionnels, se félicite Julie Bosch. Nous avions deux grands atouts avec la halle Maxwell et le pavillon Copernic car nous n'avions pas besoin de construire à neuf certains éléments." Comme sur l'ensemble du village des athlètes, le secteur autour de l'ancien bâtiment industriel est raccordé à un réseau de chaleur et de froid produits par géothermie, ce qui lui permet d'être alimenté à 80% par des énergies renouvelables pour la production de chaud et de froid.
Le développement de la biodiversité sur ce site autrefois artificialisé à 100% a aussi été un enjeu majeur. "Avec cette opération, nous avons désartificialisé et renaturé ces espaces : nous avons désormais des jardins en pleine terre sur 20% de la parcelle". La nature s'invite d'ailleurs au plus près de la halle Maxwell, au cœur du campus. Ainsi, les 4 bâtiments connecteurs qui la relient désormais aux deux immeubles neufs ont été pensés et dessinés pour pouvoir insérer des espaces paysagers, des jardins et des terrasses, et créer comme une "oasis urbaine" en cœur d'îlot.