INDUSTRIE VERTE. Le cimentier français Vicat vient de lancer sur son site industriel de Montalieu-Vercieu dans l'Isère les premières bases d'un vaste et coûteux programme de capture et de séquestration de carbone. Mais l'entreprise prévient : sans aides publiques, ce projet qui se veut révolutionnaire est voué à l'échec. Explications.
Difficile d'être un leader sur son marché sans avoir à montrer l'exemple : c'est bien la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui le groupe familial Vicat qui a su depuis 170 ans développer une force de frappe hors pair sur les métiers du ciment, du béton prêt à l'emploi et des granulats. Mais qui dit grand pouvoir dit aussi grandes responsabilités : l'industriel aux près de 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2024 a aussi un caillou dans sa chaussure : ses activités industrielles ont un impact substantiel en matière d'émissions de CO2. En clair, elles polluent trop et impactent le climat.
Il vous reste 92% à découvrir.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déja abonné ? Se connecter
Abonnez-vous maintenant pour le lire dans son intégralité
Et bénéficiez aussi :
Et bénéficiez aussi :
D’un accès illimité à tous les articles de Batiactu
D’une lecture sans publicité
De toutes les interviews et analyses exclusives de la rédaction