CONSTRUCTION BOIS. Couplé à l'extension d'un tennis club, le projet situé à Coudoux se pose comme un laboratoire architectural pour relancer la filière d'une essence d'arbre dont la viabilité écologique et économique se doit d'être redécouverte et pérennisée.
Construire en bois, oui, mais en bois local, deux fois oui. A Coudoux, petite bourgade de près de 4.000 âmes située dans le département des Bouches-du-Rhône, un nouvel édifice livré en juin 2023 se veut un laboratoire de la filière sylvicole locale qui a fait du pin d'Alep une marque de fabrique locale. Mais qui au fil des ans s'est éteinte dans le secteur de la construction pour se concentrer sur ceux de la papèterie et de la fabrication de cagettes. Le projet d'extension du tennis club de la commune adossé à la création d'une salle polyvalente de 100 m2 se propose donc de réhabiliter cette essence avec une mise en œuvre à hauteur de 85% de l'ouvrage. Le bâtiment neuf se développe de plain-pied à l'est du tennis club existant, en alignement le long de la façade nord. Le principe constructif est celui de quatre plots situés aux extrémités d'un plan rectangulaire qui soutient une toiture disposée en retrait de ceux-ci. "Le bâtiment est construit sur un socle minéral composé de pierres du Gard qui surélève une structure en bois composée de quatre plots servants qui contiennent des équipements techniques et des locaux de rangement, détaille Régis Roudil, architecte et maître d'œuvre du projet. Une toiture épaisse avec plancher et caisson en poutres lamellées collées bois permettent de franchir ce que je nommerai un préau qui est en définitive une surface abritée ayant comme usage celui d'une salle polyvalente".
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