Nouveau rebondissement dans laffaire des retraits suspects de lUnion des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) : lun de ses anciens présidents, Daniel Dewavrin, a été placé mercredi en garde à vue à la brigade financière.
Daniel Dewavrin, président de lUIMM entre 1999 et 2006 juste avant Denis Gautier-Sauvagnac, a été placé en garde à vue mercredi dans laffaire des retraits suspects en liquide des caisses de lorganisation syndicale. La brigade financière doit notamment linterroger sur la destination d'une somme de 3.000 euros, qui avait été saisie lors d'une perquisition à son domicile. Cette somme serait issue des 5.000 euros que lui avait remis Denis Gautier-Sauvagnac. Au cours de l'enquête préliminaire, Daniel Dewavrin avait expliqué avoir demandé cette somme à Denis Gautier-Sauvagnac, alors délégué général de lUIMM. Daniel Dewavrin, avait besoin de cette somme pour un voyage dagrément à létranger, mais son emploi du temps chargé laurait empêché de se rendre à la banque pour effectuer un retrait en espèces.
Daniel Dewavrin, qui est toujours président dhonneur de lUIMM et membre de droit du bureau, devra aussi sexpliquer sur la destination des 19 millions deuros retirés en liquide des caisses de lorganisation. Il avait expliqué au début de laffaire que ces fonds avaient servi à «fluidifier les relations sociales» et que ces sommes navaient «absolument rien docculte».
Lundi, un porte-parole de Peugeot PSA a reconnu que lentreprise avait touché 550.000 euros de la caisse patronale, pour faire face à une grève de six semaines en 2007 dans lusine dAulnay-sous-bois (93). Le versement par chèque apparait dailleurs dans la comptabilité de lentreprise automobile
Daniel Dewavrin, qui est toujours président dhonneur de lUIMM et membre de droit du bureau, devra aussi sexpliquer sur la destination des 19 millions deuros retirés en liquide des caisses de lorganisation. Il avait expliqué au début de laffaire que ces fonds avaient servi à «fluidifier les relations sociales» et que ces sommes navaient «absolument rien docculte».
Lundi, un porte-parole de Peugeot PSA a reconnu que lentreprise avait touché 550.000 euros de la caisse patronale, pour faire face à une grève de six semaines en 2007 dans lusine dAulnay-sous-bois (93). Le versement par chèque apparait dailleurs dans la comptabilité de lentreprise automobile