Alors que se tient actuellement la conférence nationale de lutte contre l'exclusion, cent cinquante mal-logés et sans-logis ont manifesté à l'appel du Dal (Droit au logement) lundi matin à Paris devant le Conseil économique et social (CES) pour réclamer une «production massive de logements sociaux».
«Nous réclamons de vrais logements, stables, avec un loyer accessible» afin de «vivre dignement», a annoncé une porte-parole de Droit au Logement (DAL) à l'AFP. «Les mesures d'hébergement d'urgence proposées par le gouvernement reviennent à créer une sorte de sous-catégorie du logement», a regretté Benoîte Bureau du DAL, soulignant que «des gens sont à l'hôtel depuis trois ans».
«Nous voulons la production massive de logements sociaux accessibles aux ménages à faibles ressources, ainsi que l'arrêt des expulsions sans relogement et l'application de la loi de réquisition», réclame le DAL.
Jusqu'ici, «les mesures concernant le logement favorisent plutôt les classes moyennes qui accèdent à la propriété, tandis qu'on réserve aux plus pauvres des logements qui les enfoncent dans la précarité permanente», assure Benoîte Bureau.
«Nous voulons la production massive de logements sociaux accessibles aux ménages à faibles ressources, ainsi que l'arrêt des expulsions sans relogement et l'application de la loi de réquisition», réclame le DAL.
Jusqu'ici, «les mesures concernant le logement favorisent plutôt les classes moyennes qui accèdent à la propriété, tandis qu'on réserve aux plus pauvres des logements qui les enfoncent dans la précarité permanente», assure Benoîte Bureau.