Construite par le célèbre ingénieur Gustave Eiffel au pied de la tour du même nom, la soufflerie Eiffel revient dans le monde du bâtiment après un détour dans les secteurs de l'aéronautique et de l'automobile. Avec ce rachat, le CSTB complète son offre en matière d'aérodynamique appliquée et d'aéraulique industrielle.
Le GIFAS, Groupement de l'industrie française aéronautique et spatiale, a cédé au CSTB cet équipement chargé d'histoire et la SARL associée, Aérodynamique Eiffel, dont les résultats économiques étaient insuffisants.
La direction cette SARL, dont les activités se situent surtout dans la compétition automobile, est confiée à Jacques Gandemer, chef du département Climatologie-Aérodynamique-Pollution-Epuration du CSTB.
Tout en perpétuant la mémoire de Gustave Eiffel, le CSTB ajoute donc une nouvelle corde à son arc en venant complèter l'ensemble de ses souffleries atmosphérique et climatique de Nantes. Rappelons que cet ensemble dont la soufflerie climatique Jules Verne, propose aux architectes, grands maîtres d'ouvrage, industriels, constructeurs automobiles toute une approche expérimentale pour caractériser les sollicitations climatiques auxquels sera soumis un ouvrage (viaduc, stade, pont...) durant sa vie.
Avec la soufflerie Eiffel, le CSTB élargit sa gamme de prestations, notamment dans l'aérodynamique appliquée et l'aéraulique industrielle. Cette soufflerie travaille essentiellement sur maquette automobile alors que dans l'ensemble de souffleries du CSTB à Nantes les experts testent les véhicules en grandeur réelle. La synergie entre les équipements déborde le cadre de l'automobile.
A Nantes, les souffleries sont turbulentes c'est-à-dire qu'elles restituent le vent avec ses rafales, ses turbulences, afin d'étudier et mesurer directement les écoulements au voisinage des bâtiments, les charges et pression induites ou encore le comportement vibratoire des ouvrages. Dans le cadre particulier du comportement vibratoire des ponts, ces souffleries "trop turbulentes" doivent être "laminarisées". D'où l'intérêt de disposer d'un outil comme la soufflerie Eiffel pour des études de stabilité de tabliers de pont indique le communiqué du CSTB.
Les domaines d'intervention de la soufflerie Eiffel
- Ventilation des bâtiments industriels : expérimentation sur maquette du bâtiment et de son proche environnement par visualisation à la fumée.
- Etude de pollution pour identifier les principales zones polluées et calculer la hauteur de cheminée de manière à obtenir la qualité de l'air requise.
- Mise au point d'extracteurs statiques et stato-mécaniques
- Actions locales du vent sur les bâtiments pour déterminer leur résistance...
- Microclimat urbain : protection des zones piétonnes, tracé des allées et jardins. Mise au point d'artifices aérodynamiques pour respecter les critères de confort en usage.
- Effets aérodynamiques et stabilité des plates-formes offshore, des antennes.
La direction cette SARL, dont les activités se situent surtout dans la compétition automobile, est confiée à Jacques Gandemer, chef du département Climatologie-Aérodynamique-Pollution-Epuration du CSTB.
Tout en perpétuant la mémoire de Gustave Eiffel, le CSTB ajoute donc une nouvelle corde à son arc en venant complèter l'ensemble de ses souffleries atmosphérique et climatique de Nantes. Rappelons que cet ensemble dont la soufflerie climatique Jules Verne, propose aux architectes, grands maîtres d'ouvrage, industriels, constructeurs automobiles toute une approche expérimentale pour caractériser les sollicitations climatiques auxquels sera soumis un ouvrage (viaduc, stade, pont...) durant sa vie.
Avec la soufflerie Eiffel, le CSTB élargit sa gamme de prestations, notamment dans l'aérodynamique appliquée et l'aéraulique industrielle. Cette soufflerie travaille essentiellement sur maquette automobile alors que dans l'ensemble de souffleries du CSTB à Nantes les experts testent les véhicules en grandeur réelle. La synergie entre les équipements déborde le cadre de l'automobile.
A Nantes, les souffleries sont turbulentes c'est-à-dire qu'elles restituent le vent avec ses rafales, ses turbulences, afin d'étudier et mesurer directement les écoulements au voisinage des bâtiments, les charges et pression induites ou encore le comportement vibratoire des ouvrages. Dans le cadre particulier du comportement vibratoire des ponts, ces souffleries "trop turbulentes" doivent être "laminarisées". D'où l'intérêt de disposer d'un outil comme la soufflerie Eiffel pour des études de stabilité de tabliers de pont indique le communiqué du CSTB.
Les domaines d'intervention de la soufflerie Eiffel
- Ventilation des bâtiments industriels : expérimentation sur maquette du bâtiment et de son proche environnement par visualisation à la fumée.
- Etude de pollution pour identifier les principales zones polluées et calculer la hauteur de cheminée de manière à obtenir la qualité de l'air requise.
- Mise au point d'extracteurs statiques et stato-mécaniques
- Actions locales du vent sur les bâtiments pour déterminer leur résistance...
- Microclimat urbain : protection des zones piétonnes, tracé des allées et jardins. Mise au point d'artifices aérodynamiques pour respecter les critères de confort en usage.
- Effets aérodynamiques et stabilité des plates-formes offshore, des antennes.
