Dans sa note conjoncturelle publiée jeudi, l'Insee a relevé sa prévision de croissance pour 2006, au vu du boom surprise de l'économie française au printemps, et table désormais sur une progression «robuste» de 2,3% du produit intérieur brut et un recul du chômage sous la barre des 9% à la fin de l'année.
L'Institut national de la statistique et des études économiques prévoit une croissance de 0,6% au troisième trimestre, puis de 0,5% au quatrième (contre 0,6% attendu en juin).
Au final, le PIB progresserait de 2,3% sur l'année (contre 2% prévu en juin), au beau milieu de la fourchette de 2 à 2,5% que s'est fixée le gouvernement. De quoi garantir à l'économie française un acquis de croissance confortable de 1% à la fin de l'année, deux fois supérieur à celui de l'an dernier à la même période. «Une croissance robuste mais pas flamboyante», a résumé le nouveau chef du département conjoncture de l'Insee Eric Dubois, au cours d'un point presse.
Mais, «ce qui est important, c'est que l'économie française devrait croître plus vite que son potentiel et commencer à rattraper son retard de croissance», a-t-il ajouté. C'est l'envolée «surprise» de la croissance au deuxième trimestre (+1,2%) qui a conduit l'Insee à relever sa prévision, a-t-il expliqué. Avec «un peu de retard», l'industrie française a profité à plein au printemps de la reprise du commerce international et de l'arrêt de l'appréciation de l'euro depuis mi-2005.
Au final, le PIB progresserait de 2,3% sur l'année (contre 2% prévu en juin), au beau milieu de la fourchette de 2 à 2,5% que s'est fixée le gouvernement. De quoi garantir à l'économie française un acquis de croissance confortable de 1% à la fin de l'année, deux fois supérieur à celui de l'an dernier à la même période. «Une croissance robuste mais pas flamboyante», a résumé le nouveau chef du département conjoncture de l'Insee Eric Dubois, au cours d'un point presse.
Mais, «ce qui est important, c'est que l'économie française devrait croître plus vite que son potentiel et commencer à rattraper son retard de croissance», a-t-il ajouté. C'est l'envolée «surprise» de la croissance au deuxième trimestre (+1,2%) qui a conduit l'Insee à relever sa prévision, a-t-il expliqué. Avec «un peu de retard», l'industrie française a profité à plein au printemps de la reprise du commerce international et de l'arrêt de l'appréciation de l'euro depuis mi-2005.