Le président de la Réserve fédérale (Fed), Ben Bernanke, a estimé mercredi que l'immobilier connaît un ralentissement qui va amputer la croissance américaine d'un point d'ici à la fin de l'année.
Interrogé sur la hausse des prix, Ben Bernanke a estimé que «la Réserve fédérale reste préoccupée par l'inflation» et que «l'inflation est toujours au-dessus de ce que nous considérons comme la stabilité des prix».
«J'estime que le ralentissement de la construction résidentielle va probablement amputer la croissance d'un point au second semestre de cette année, et probablement un peu aussi l'an prochain», a ajouté Ben Bernanke. Il est toutefois «très difficile de dire» dans quelle mesure le ralentissement immobilier aura des répercussions sur le reste de l'économie, a-t-il ajouté, notant que les ménages sont dans l'expectative sur l'évolution des prix et qu'ils se sont «mis sur la touche en attendant d'y voir plus clair».
L'inflation est, avec l'immobilier et l'énergie, l'un des trois sujets d'inquiétude de la Fed à court terme, a-t-il souligné. Du côté des prix de l'énergie et compte-tenu de la faible différence entre offre et demande, «il reste bien sûr la possibilité que les fluctuations deviennent plus fortes ou qu'ils augmentent de nouveau», a-t-il affirmé.
«J'estime que le ralentissement de la construction résidentielle va probablement amputer la croissance d'un point au second semestre de cette année, et probablement un peu aussi l'an prochain», a ajouté Ben Bernanke. Il est toutefois «très difficile de dire» dans quelle mesure le ralentissement immobilier aura des répercussions sur le reste de l'économie, a-t-il ajouté, notant que les ménages sont dans l'expectative sur l'évolution des prix et qu'ils se sont «mis sur la touche en attendant d'y voir plus clair».
L'inflation est, avec l'immobilier et l'énergie, l'un des trois sujets d'inquiétude de la Fed à court terme, a-t-il souligné. Du côté des prix de l'énergie et compte-tenu de la faible différence entre offre et demande, «il reste bien sûr la possibilité que les fluctuations deviennent plus fortes ou qu'ils augmentent de nouveau», a-t-il affirmé.